Les marketeurs qui vous promettent monts et merveilles ont trouvés une formule mirobolante pour arnaquer les pigeons avec le concept du Droit de label privé. Ce dernier consiste à utiliser le contenu d’un auteur et à bénéficier d’une licence d’exploitation. Le Droit de label privé existe depuis plusieurs années connu sous le nom de Private Label Right. La licence d’exploitation peut varier pour chaque auteur. En général, vous pouvez commercialiser le contenu, le logiciel et toutes les merdes que vous voulez. Evidemment, le principal secteur concerné est les e-books fournis avec le Droit de label privé. Vous déboursez une somme forfaitaire ou un abonnement mensuel et vous avez non seulement un e-book complet que vous pouvez dupliquer selon vos besoins. Et vous ne pouvez pas être accusé de plagiat puisque vous acheté les droits d’exploitation dans certains niveaux. Si je vous vend un e-book intitulé “ L’arnaque pour les pigeons “ par Houssen Moshinaly, vous, Couillon Dupont, pourrez le publier sous votre nom sur vos blogs et sites. Le principal objectif étant d’avoir du contenu rapidement et à moindre prix. En effet, étant donné que l’auteur va vendre le même livre à des milliers d’exemplaires, il peut baisser drastiquement le prix unitaire et vous avez l’impression d’avoir fait une bonne affaire alors que vous avez été piégé comme des milliers d’autres avant vous. Gardez l’image suivante à l’’esprit quand vous entendez parler du Droit de Label Privé.
Il ne faut pas être une lumière pour comprendre que le Droit du Label Privé est juste une formule utilisant un terme complexe pour vous faire avaler toutes les couleuvres. Car il suffit de lire les directives de n’importe quel moteur de recherche pour voir qu’ils privilégient un contenu unique et original. Avec des artifices de Black Haters, vous pourrez sans doute modifier le contenu protégé par le Droit de label privé, mais Google est loin d’être aussi con pour se laisser prendre. De ce fait, même si vous avez des milliers de pages avec ce type de contenu, vous devez piger le fait qu’elles sont déjà présentes sur des centaines de blogs qui croient à ces méthodes miracles. Mais il est impossible de modifier un contenu pour qu’il soit uniquement à moins bien sûr de le créer à partir de zéro. Google peut détecter différents types de copie allant de la transformation du texte avec des synonymes jusqu’à la traduction automatique grossière si l’e-book est en anglais. Par ailleurs, on remarque ce sont les mêmes merdes qui sont couvertes par ces e-books –> Développement personnel, gagner de l’argent facilement ou tout autre titre racoleur digne de la presse de caniveau dont ces marketeurs en sont les rois.
Et tout y passe ! Des centaines d’articles en un seul package, des e-books, mais aussi des logiciels qui sont illégaux par Google puisqu’ils utilisent des techniques de Black Hat. Pour créer du contenu, vous n’avez que deux moyens, soit vous le créez en travaillant dur sur la documentation et l’écriture, soit vous le confiez à des rédacteurs web. Même si cela semble une publicité déguisée pour ma pomme, on ne force personne à nous engager, mais je peux vous dire que ce sera toujours mieux que de tomber sur des pièges aussi grossiers que le Droit de label privé. Ils ne l’admettront jamais, mais ces marketeurs n’ont jamais réussi dans le référencement de ce type de contenu, car Google le classe comme un contenu dupliqué en quelques jours. Et plus vous persistez et plus Google vous considérera comme un spammeur de la pire espèce. Et évidemment, les contenus qu’on recherche le plus ne sont jamais disponibles dans le Droit de label privé. La thématique industrielle, par exemple, connue pour être l’une des plus inexploitée et les plus rentables. On a également le bricolage ou simplement le tourisme. En fait, dès que le domaine nécessite un peu d’expertise, il n’y en a aucune trace sur le Droit de label privé et cela se comprend. Les auteurs qui peuvent écrire les articles ou des livres sur le sujet préfèrent le vendre de manière classique plutôt que de les offrir pour des clopinettes.
En fait, les contenus disponibles dans le Label du Droit privé concerne des e-books avec du très mauvais contenu à la base et qui ne s’est jamais vendu. Alors les arnaqueurs derrière ces e-books se sont dit : Pourquoi ne pas créer des packages avec une expression juridique pour que tout le monde se précipite dessus ? Et on pourrait dire aux abrutis qui croient encore à ces inepties : Au lieu d’acheter de la merde, pourquoi n’utilisez-vous pas du contenu tiré de Wikipedia ou d’autres sites qui proposent leurs textes sous licence Creative Commons ?
