mardi, juillet 31, 2012

Utiliser Linux au quotidien

 

 

 

 

Voici notre deuxième article sur comment installer un serveur Web Linux. Dans notre premier article, nous avons installé Linux avec la distribution Fedora. Toujours dans l'esprit que le dossier soit accessible aux novices, cet article se concentre sur les tâches basiques avec Linux tels que les différents éléments du bureau, comment éteindre et redémarrer le système et la différence d'organisation entre un système Windows ou Linux. Cet article n'est pas nécessaire aux utilisateurs expérimentés sous Linux.

 

Cet article conviendra à ceux qui touchent à Linux pour la première fois et qui sont perdus devant la différence des interfaces et des menus. Il décrit également quelques uns des principaux fondamentaux de Linux tels que le système de fichier, les permissions de fichier et les meilleurs éditeurs de texte.

Le bureau Gnome

La plupart des interfaces graphiques d'utilisateurs sont similaires; Windows, Mac OS et le Gnome ont beaucoup de choses en commun. Vous n'aurez aucun problème à vous y retrouver, mais Gnome fait les choses un peu différemment. Et on vous décrit les fondamentaux de Gnome pour que vous puissiez l'utiliser au quotidien.

Un tour du bureau de Gnome

 

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Le bureau Gnome affiche une barre au haut et en bas; On les appelles des Panneaux.

Le panneau du bas de Gnome

Le panneau inférieur offre un bouton cliquable pour chaque fenêtre qui s'ouvre, similaire à la Barre des tâches sous Windows.

 

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Sur le coté droit du panneau inférieur, on a le Switcher des espaces de travail. Un espace de travail appelé également un bureau virtuel est une manière d'organiser vos fenêtres ouvertes.

Quand vous ouvrez et déplacez des fenêtres, vous verrez une petite illustration de la fenêtre qui s'affiche sur le premier carré du Switcher. Si vous cliquez sur le second carré, toutes les fenêtres disparaitront, mais cela ne signifie que les fenêtres ont étés fermées. C'est juste que vous avez basculé sur un autre espace de travail. Cliquez de nouveau sur le premier carré pour retrouver toutes vos fenêtres.

Vous pouvez déplacer les fenêtres entre les espaces de travail en faisant un clic-droit sur la barre de titre de la fenêtre et sélectionner un espace de travail à partir du menu Move to Another Workspace (ou une fonction similaire en français).

 

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Par défaut, vous avez 4 espaces de travail, mais vous pouvez le changer dans les Préférences du Switcher des bureaux virtuels. Faites un clic-droit sur le Switcher des espaces de travail et sélectionnez Préférences.

Le panneau supérieur de Gnome

Le panneau supérieur de Gnome est divisé en trois section, les menus et les icônes de raccourcis sur la gauche tandis que la zone de notifications est sur la droite :

 

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Les menus du panneau supérieur de Gnome

 

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Les menus du panneau supérieur donnent accès à chaque chose sur votre machine. Le menu Applications classe toutes les applications tels que Bureau, Graphisme, Internet, Bureautique, etc. Si vous avez installé Firefox, vous pourrez le trouver dans le menu Internet.

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Le menu Places liste les emplacements de fichier qui sont utiles; votre répertoire home, votre bureau, les lecteurs sur votre machine et les emplacements des réseaux.

Le menu Desktop fournit l'accès à la configuration des préférences d'utilisateurs et de la configuration système ainsi que l'aide en ligne, la déconnexion de session et les options pour éteindre le système.

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Les raccourcis du panneau supérieur de Gnome

Les raccourcis situés sur le panneau Launcher à coté des menus fournit un accès rapide aux applications courantes.

 

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Par défaut, les icônes fournissent des raccourcis pour le navigateur web (Firefox) et le client mail (Evolution) ainsi que les trois principales applications de bureautique (traitement de texte, tableau et les outils pour créer des présentations) si vous les avez installé.

Utiliser les fenêtres de Gnome

L'affichage des fenêtres utilisé par Gnome est similaire à l'interface d'utilisateur sous Windows.

 

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Si vous avez déjà utilisé d'autres systèmes d'exploitation, vous n'aurez aucun problème à utiliser Gnome.

 

Lancer et éteindre Linux

 

Parce que Linux est un vrai système multi-utilisateur, vous avez besoin de vous connecter à votre compte avant de l'utiliser. Dans Gnome, l'application qui gère cette tâche est le Gnome Display Manager (GDM). L'écran de connexion de GDM se lancera après que tous les périphériques et les lecteurs de votre machines aient étés montés. Vous vous connectez au système en fournissant le nom d'utilisateur et le mot de passe que vous avez configuré pendant l'installation de Linux.

Avertissement : Il n'est jamais conseillé de se connecter à votre système en tant que root. Souvenez-vous que root est un compte omniprésent sur Linux et il est capable d'effectuer n'importe quelle action sur le système. Ces actions incluent la suppression des fichiers critiques du système ce qui va planter Linux et le rendre inutilisable et la restauration de Linux est assez complexe. L'accès root doit être utilisé avec beaucoup de prudence. De ce fait, utilisez un compte d'utilisateur normal pour vous connecter au système et utilisez root uniquement pour les tâches d'administration.

Une chose est que vous devez éteindre Linux en douceur comme vous le faites avec Windows. Cela permet aux données mises en mémoire d'être écrites sur le disque avant l'extinction du système. Vous pouvez éteindre Linux en sélectionnant Desktop/Log Out ou avec la ligne de commande. On va utiliser le mode graphique pour éteindre Linux.

 

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Sélectionner Log Out du menu Desktop vous fournira des options pour vous déconnecter de votre compte (et vous ramènera à l'écran de connexion), pour redémarrer la machine ou pour l'éteindre complètement.

 

Le système de fichier Linux

 

Si vous avez été habitué à la configuration des lecteurs sous Windows, la structure du système de fichier sous Linux semblera confus au premier abord. Ainsi, il n'y a pas des choses tels que le lecteur C:. En fait, il n'y a pas de concept de lecteurs du tout, mais uniquement des partitions. Pour compliquer encore les choses, les partitions qui sont les emplacements sur le disque dur ne sont pas identifiées de manière claire. Le système de fichier de Linux est plus abstrait que ça.

Laissez-moi donner un exemple. Ma machine de travail à la maison qui s'appelle cortex contient deux disques durs physiques. Le premier est un ancien disque dur de 40 Go qui contient le système d'exploitation et les programmes que j'utilise. Le second est un nouveau disque de 160 Go que j'ai ajouté récemment et qui est partitionné en deux sections. La première section contient mes fichiers personnels: mes images, ma collection de MP3, etc. J'utilise la seconde section pour les fichiers temporaires qui sont crées par mes programmes.

Sur Windows, ces disques durs seraient visibles à la fois par le système et l'utilisateur comme C:, D: et E:. Et Windows serait installé sur C:\Windows, Firefox serait situé dans C:\Program Files\Mozilla Firefox\, mes images seraient dans D:\Photos\, etc. Avec Windows, le nom du répertoire est directement lié à la partition et donc du disque dur comme démontré dans l'image ci-dessous :

 

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En revanche, le système de fichier de Linux cache ces détails inutiles pour vous (à moins bien sûr que vous ne vouliez les voir). Le kernel du système d'exploitation est stocké dans un répertoire appelé /boot/, Firefox est dans /usr/lib/firefox-1.0.4, mes photos et MP3 sont dans les répertoires /home/nomutilisateur/photos et /home/userutilisateur/music/ et les fichiers temporaires dans le répertoire /tmp/. Il n'y a aucun signe indiquant que ces répertoires se trouvent dans des partitions ou des disques durs différents.

Le système de fichier de Linux assigne un point de montage différent à chaque partition : un répertoire à partir duquel nous pouvons accéder à la partition. Dans notre exemple, la partition D: dans Windows est une analogie à /home/tony dans notre système Linux, E: est similaire à /tmp/ et C: serait / qui est le répertoire racine de la structure du système de fichier. Cette structure est illustrée ci-dessous :

 

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Il va de soi que vous serez confus si vous passez de Windows à Linux pour la première fois parce que vous allez devoir changer votre point de vue de la structure physique de Windows à quelque chose d'abstrait propre au système de fichier Linux. Au fil du temps, vous vous habituerez à cette structure et vous comprendre l'avantage de voir le système dans une mode holistique plutôt que des éléments séparés.

Le système de fichier ext3 de Linux

Linux est réputé pour sa capacité à travailler avec de nombreux système de fichier. Une distribution Linux moderne va lire, écrire et garder la trace des fichiers d'une manière bien plus efficace que le FAT, le NTFS de Windows ou les systèmes de fichier de Mac OS ou même de OS/2. Pour Linux, c'est une simple question de charger le kernel approprié et de monter une partition. Cela facilite la gestion des fichiers qui sont écrits dans d'autres systèmes. Etant donné que notre dossier pour installer un serveur web Linux se base sur Fedora Server, nous allons aborder le système de fichier ext3.

Le système de fichier ext3 est une extension de ext2, le système de fichier natif de Linux et ex3 est désormais le système de fichier par défaut de Fedora. ext3 étend ext2 avec une couche de Journaling qui facilite des restaurations rapides du système et garantit un niveau optimal d'intégrité sur les données. Le journal est constamment mis à jour avec des notes sur les actions des fichiers en cours et ceux qui sont terminés.

Le Journaling permet de se protéger facilement et rapidement contre la corruption des données. Tous les actions en cours et terminés sont notés dans le journal. Le système contrôle le journal quand il redémarre et termine les actions qui étaient en cours si le système avait planté ou qu'il a été éteint de manière brutale. Cela protège la consistance des données qui ont étés mises sous mémoires lorsque le système a été éteint.

La durée de restauration est aussi réduite par l'utilisation d'un couche de Journaling. Plutôt que de contrôler chaque fichier, le système complète simplement les écritures en cours dans le journal. Cela réduit de plusieurs minutes le redémarrage du système et c'est un gain de temps qui est important dans les entreprises ou les serveurs web sous Linux.

Note : D'autres distributions Linux utilisent différents système de fichier. SuSE Linux utilise par défaut le système de fichier ReiserFS. Plusieurs tests de benchmarking ont démontrés que ReiserFS est plus efficace pour gérer une grande quantité de petits fichiers que le système de fichier ext3. Cependant, nous n'avons pas le temps de décrire la différence de chaque système de fichier. Vous pouvez consulter la gazette de Linux (Ang) pour un article détaillé sur ces différents systèmes de fichier : http://www.linuxgazette.com/issue68/dellomodarme.html

Un aperçu rapide du système de fichier Linux


Le système de fichier Linux a une structure différente que celle que vous êtes habitués sous Windows. Regardons un peu les différents éléments et les fonctions de ce système de fichier.

  • / (Le répertoire racine ou root) - C'est le répertoire racine de n'importe quel système, connu sous le nom de répertoire root. Malheureusement, il existe aussi un répertoire nommé littéralement root, mais nous expliquons leurs différences ci-dessous.
  • /boot - Ce répertoire contient tous les fichiers nécessaires pour lancer le système d'exploitation incluant le kernel de Linux.
  • /bin et /sbin - Ces répertoires contiennent les fichiers binaires, mais chacun possède une légère différence. Le répertoire /bin contient les exécutables que vous utilisez à partir de la ligne de commande ; des commandes telles que ls, mv, et cp. Nous verrons les commandes de la ligne de commande dans un prochain article. Le répertoire /sbin contient les commandes et les processus qui sont utilisés par le système d'exploitation lui-même. Et il vaut ne pas toucher à ce répertoire lorsque vous débutez sous Linux.
  • /dev - Ce répertoire contient les fichiers pour tous les périphériques du système ainsi que ceux qui peuvent être ajoutés par la suite. Ces fichiers fournissent une description et des instructions pour gérer chaque périphérique.
  • /etc - Ce répertoire contient les fichiers de configuration propres au système. En tant qu'administrateur, vous allez passer beaucoup de temps dans le répertoire /etc parce qu'il contient toutes les instructions pour configurer la plupart des applications du système. Par exemple, le fichier de configuration du serveur Apache pour notre serveur web Linux est situé dans : /etc/httpd/conf/httpd.conf.
  • /home - Ce répertoire contient les fichiers personnels de chaque utilisateur sur le système. Dans notre exemple, l'utilisateur possède le répertoire /home/kermit et d'autres utilisateurs sur le système ont les répertoires /home/gonzo et /home/fozzie respectivement. Par défaut, Gonzo et Fozzie ne peuvent ni lire, ni écrire dans les fichiers de Kermit et ce dernier ne peut pas lire ou écrire sur les deux autres utilisateurs (seul l'utilisateur root peut le faire).
  • /root (Le répertoire root) - C'est le répertoire personnel de l'utilisateur root ou encore on peut le comparer en disant que c'est le répertoire /home/root. Mais Linux utilise toujours /root et il ne faut pas le confondre avec le répertoire / qui est le dossier racine du système.
  • /lib - Le répertoire /lib contient toutes les librairies partagés qui seront accédées par les différentes applications. Il contient également les libraires qui seront utilisées par le kernel dans diverses opérations du système.
  • /media et /mnt - Ces répertoires sont les points de montage pour les système de fichiers ou des médias temporaires. Par exemple, un CD ou un DVD sera accessible à partir de /media/cdrom
  • /opt - Ce répertoire offre un stockage pour les paquets qui ont étés ajoutés au système.
  • /tmp - Ce répertoire stocke les fichiers temporaires du système.
  • /usr - Ce répertoire contient les commandes, les binaires, les fichiers d'interfaces graphique et les fichiers qui sont utilisés par les applications du système ainsi que certains fichiers de code source optionnels.
  • /var - Le répertoire /var contient les fichiers de données des variables : ce sont des fichiers qui peuvent changer pendant l'opération d'une application tels que les fichier log ou ceux pour le mail.

 

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Astuce : Le concept des points de montage sous Linux peut être confus en dépit de leur existence sur chaque système d'exploitation incluant Windows. Pour éviter cette confusion, pensez aux points de montage comme des conteneurs dans lesquels le contenu d'un périphérique ou d'un système de fichier est déchargé. Par exemple, le répertoire /media/cdrom est le point de montage pour le contenu d'un CD. Décharger le contenu du périphérique dans le point de montage le rend accessible au système et à ses utilisateurs. En général, les périphériques et les systèmes de fichiers doivent être toujours montés avant d'être utilisés. Dans un prochain article, nous aborderont comment monter automatiquement ces périphériques et ces systèmes de fichier dans Linux.

Naviguer dans le système de fichier Linux

La navigation dans le système de fichier de Linux commence avec Nautilus, la représentation graphique de Gnome du système de fichier. Il y a deux icônes sur le bureau qui sont les points de départ de Nautilus : Computer and le répertoire home de l'utilisateur comme montré dans l'image ci-dessous.

 

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L'icône Computer commencera la navigation à la racine du système et il est similaire au Poste de Travail sous Windows. L'icône du répertoire home de l'utilisateur commence au répertoire personnel de l'utilisateur.

Double-cliquer sur l'icône Computer nous présente un aperçu des différents volumes de lecteur tels que le système de fichier, le lecteur de CD-ROM, etc. Double-cliquer sur le répertoire personnel de l'utilisateur ouvrira une autre fenêtre affichant le contenu de ce répertoire comme avec l'Explorateur sous Windows ou le Finder sous Mac.

 

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Pour le moment, le contenu du répertoire personnel de l'utilisateur n'affiche qu'une icône nommée Desktop.

Gérer les fichiers Linux

Chaque chose sur un système Linux est un fichier incluant les répertoires, les liens, etc. Même les commandes sont des fichiers allant des plus simples jusqu'aux plus complexes. A cause de la nature du système de fichier Linux et de ses fichiers, il est important de comprendre le processus de la gestion et de modification de fichiers sur votre système.

Nous allons décrire rapidement la structure des permissions de fichiers sous Linux et la capacité de Linux de lier un fichier vers un autre et nous finirons par explorer quelques applications courantes d'éditions de fichier sous Linux. Parce que chaque chose sur Linux est toujours un fichier, vous devez comprendre comment y accéder et les modifier. En fait, c'est une chose que vous allez faire quotidiennement quand vous allez utiliser Linux.

Les permissions de fichiers sous Linux

Linux propose l'une des permissions de fichier les plus souples qui existe dans un système d'exploitation. Comme nous l'avons déjà vu, cette souplesse est due au fait que chaque chose est un fichier sous Linux (oui, je me répète, mais c'est bien quand même...). Les commandes, les configurations, les fichiers de périphériques et ils peuvent être tous modifiés selon l'utilisateur et selon les permissions de ce fichier.

Dans sa forme la plus simple, les permissions de fichiers sous Linux sont séparées en trois séries de permissions qui sont :

  • Le propriétaire (ou l'utilisateur) Ce sont les permissions pour l'utilisateur qui possède le fichier (généralement, c'est celui qui l'a crée).
  • Le groupe Les permissions données à un groupe spécifique d'utilisateur. Les utilisateurs peuvent être ajoutés à n'importe quel groupe et chacun peut avoir des permissions sur les fichiers.
  • Autre (Other) Les permissions qui sont données à ceux qui ne sont ni les propriétaires ou un membre du groupe qui a accès au fichier.

Chacun de ces ensembles peut avoir les permissions suivantes :

  • Lecture
  • Ecriture
  • Exécution

Ce qui est vraiment intéressant avec les permissions de fichier sous Linux est comment ces trois ensembles de trois permissions s'interagissent entre eux. Un utilisateur peut être dans un groupe qui peut lire uniquement un fichier, mais si cet utilisateur est également le propriétaire du fichier alors il pourra écrire sur le fichier malgré son appartenance à un groupe avec une permission limitée.

 

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Comme un exemple, regardons les permissions par défaut d'un simple fichier texte. Ouvrez le programme Gedit en allant dans Applications/Accessoires/Editeur de texte. Saisissez un peu de texte dans Gedit et sauvegardez le fichier dans votre répertoire home. Localisez le fichier dans Nautilus, faites un clic-droit sur le fichier et sélectionnez Propriétés. Cliquez sur l'onglet Permissions qui sont effectives sur ce fichier.

Regardons d'un peu plus près les différentes options de la boite de dialogue des permissions de fichiers sous Linux.

  • File owner - Cette option identifie le propriétaire du fichier. Par défaut, le propriétaire est le créateur du fichier, cependant, un utilisateur avec des permissions suffisantes, par exemple roor, peut changer le propriétaire d'un fichier.
  • File group - C'est le groupe d'utilisateurs qui a accès au fichier. Dans notre cas, c'est un groupe nommé kermit. Quand vous créez un utilisateur, Linux crée automatiquement un groupe du même nom que cet utilisateur. Cela nous permet d'élargir l'accès au fichier d'un utilisateur. Ainsi, l'ajout de l'utilisateur Gonzo au groupe kermit lui permettra d'accéder au fichier.
  • Owner, Group et Others - Ces cases à cocher configurent les permissions de fichier sous Linux. Vous pouvez autoriser le propriétaire, le groupe sélectionné et n'importe qui d'autre à écrire, lire et exécuter le fichier. Cette combinaison sur les trois ensembles d'utilisateurs avec chacune 3 permissions offrent 512 combinaisons possibles pour ce fichier. Quand on vous dit que c'est une structure de permission qui est la plus souple qui existe !
  • Special flags - Des extensions spéciales aux permissions de fichier nous permettent de marquer un fichier pour un traitement spécial au système de fichier. Pour installer un serveur web Linux, nous n'avons pas besoin de ces marqueurs spéciaux.
  • Text view et Number view - Ces méthodes alternatives pour afficher les permissions de fichier seront familières à ceux qui gèrent les permissions via la ligne de commande.
    • Le Text View est composé de 10 caractères. Le premier indique le type du fichier; si c'est un répertoire, le caractère sera un d, si c'est un fichier normal, ce sera le caractère -. Les caractères restants indiquent les permissions de lecture, d'écriture et d'exécution des permissions de fichier sous Linux pour le propriétaire, le groupe et pour les autres. Par exemple, la permission -rw-rw-r-- indique un fichier normal avec des permissions de lecture et d'écriture pour le propriétaire, les permissions de lecture et d'écriture pour le groupe et la permission de lecture-seule pour les autres. Vous pouvez voir que le Text View change si vous cochez ou décochez les différentes permissions sur le fichier.
    • Le Number View est une version plus compacte que le Text View. Les nombres représentent de gauche à droite, les permissions données au propriétaire, au groupe et aux autres. Encore une fois, cette valeur numérique changera en fonction de vos changements sur vos permissions.
  • Last changed Ce champs identifie la date et l'heure du dernier changement sur le fichier. Comme ce fichier n'a pas été rouvert et modifié, Linux considère qu'il n'a subi aucun changement. Ouvrez le fichier et modifiez-le pour voir que la date et l'heure ont changées.

Les Symlinks ou la liaison des fichiers dans Linux

Vous utilisez sans doute Windows et vous connaissez donc le concept des raccourcis. Un raccourci est un pointeur à partir d'un emplacement de fichier vers un autre emplacement sur le système. Certains utilisateurs les adorent tellement que leur bureau est rempli de tous les raccourcis possibles ! Le fait de pouvoir lancer un programme d'un emplacement plus accessible que de parcourir les différents répertoires est très pratique. Et Linux offre aussi ce type de possibilités. En tant qu'administrateur, les raccourcis de Linux sont aussi intéressants et pratiques que ceux de Windows.

Un raccourci dans Windows et un lien symbolique dans Linux sont à peu près la même chose, à savoir, ce sont des représentations abstraites du fichier original. Créer un raccourci dans Windows ne déplace pas physiquement le fichier. De même sous Linux, vous pouvez créer un fichier qui est une abstraction du fichier original. Le fichier n'existe pas réellement, mais il effectue les différentes opérations comme s'il existait vraiment.

Une différence importante entre la manière dont Windows et Linux créent les raccourcis est que le lien symbolique de Linux (appelé souvent un symlink) peut être traité comme si c'était le vrai fichier. Par exemple, si vous ouvrez un symlink dans votre éditeur et effectuez des changements, l'éditeur fera les changements sur le fichier original. Si vous essayez la même chose sous Windows, vous aurez une petite surprise désagréable, car il ouvrira le raccourci au lieu du fichier d'origine. Les Symlinks sont fréquemment utilisés dans Linux parce qu'ils permettent de modifier le fichier à partir de plusieurs emplacements en même temps.

Vous pouvez créer un lien symbolique dans Nautilus en faisant un clic-droit sur un fichier ou un répertoire et sélectionner Make Link. Cela va créer un symlink avec la mention " Link to " au début du fichier. Vous pouvez le déplacer ou le renommer comme bon vous semble une fois que le symlink est crée.

 

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Editer les fichiers texte sous Linux

L'édition de texte sous Linux est une des tâches les plus fréquentes pour un administrateur. Il existe de nombreux éditeurs de texte sous Linux et vous devez déterminer celui qui vous convient le mieux. Il existe des éditeurs en mode graphique, en mode console, ceux pour les développeurs ou ceux pour la création en HTML. Nous allons juste décrire quelques éditeurs en mode graphique et nous verrons les éditeurs en mode console dans un prochain article.

Fedora fournit deux excellents éditeurs de texte Linux dans son installation par défaut qui sont Gedit et KATE. Gedit est l'éditeur par défaut de Gnome tandis que KATE est celui de KDE. Mais les deux fonctionneront dans Gnome ou KDE.

Si vous utilisiez le Bloc-Note sous Windows, les éditeurs en mode graphique de Linux vous seront familiers, mais avec beaucoup, beaucoup plus d'options.

Gedit sous Linux

Gedit est l'éditeur par défaut de Gnome. Il offre de nombreuses fonctionnalités telles que :

  • Le support complet de l'internationalisation du texte incluant l'encodage UTF-8.
  • Une interface supportant le multi-document
  • La mise en surbrillance de la syntaxe
  • Des plugins et un gestionnaire de plugin
  • Une interface complète pour régler les préférences

En plus de ces fonctionnalités standard, les plugins suivants peuvent être ajoutés à Gedit :

  • Correcteur d'orthographe
  • Insertion de la date et de l'heure
  • Compteur de mots
  • La transformation de la casse du texte sélectionné
  • Indentation ou non des blocs de texte
  • Comparaison des différences entre deux documents
  • Insertion de la sortie de la ligne de commande
  • Des listes de balises pour les langages courants tels que le HTML, le Latex, etc.

 

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Astuce : Vous remarquerez rapidement que la plupart des applications graphiques sous Linux sont conçues spécialement pour un environnement de bureau précis. La convention pour nommer ces applications sont consistantes et assez évidentes. Ainsi, les applications pour Gnome commenceront par la lettre " G " tandis que celles pour KDE commenceront avec la lettre K ".

L'éditeur KATE sous Linux

L'éditeur de KDE s'appelle KATE et il signifie " KDE Advanced Text Editor ".  Si vous ne le trouvez pas dans le menu Applications, vous pouvez le lancer en allant dans Applications/Run et entrez kate dans la ligne de commande.

Note : L'éditeur de texte KATE qui était disponible comme application individuelle est désormais inclus dans le paquet kdebase. Vous ne pouvez pas le télécharger séparément. Pour utiliser KATE, vous avez besoin de toutes les libraires et les applications de base de KDE. Pour installer des programmes supplémentaires, allez dans Desktop/Configuration du Système/Ajouter ou Supprimer des applications.

De même que Gedit, KATE est un éditeur avec des affichages multiples; il vous permet d'ouvrir et de modifier plusieurs documents dans la même fenêtre. KATE possède aussi pas mal de fonctionnalités pratiques telles que :

  • KATE vous permet de modifier tous les genres de fichiers texte même s'ils sont de grandes tailles. KATE peut ouvrir un fichier de 50 Mo en quelques secondes.
  • La puissante mise en surbrillance de la syntaxe de KATE est extensible avec des fichiers XML.
  • Cet éditeur permet de coder dans nombreux langages tels que C, C++, PHP, etc.
  • KATE permet le fractionnement des fenêtres de vue vous permettant de voir différentes parties du document en simultané.
  • KATE vous permet de choisir le type d'encodage pour chaque fichier via la boite de dialogue Ouvrir/Enregistrer.
  • KATE supporte une émulation du terminal
  • La Sidebar de KATE affiche des documents ouverts, un gestionnaire de fichier et bien plus.
  • KATE fournit une interface pratique pour supporter des plugins tiers.
  • L'éditeur fournit aussi des options pour gérer des projets

 

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Finalement, KATE est bien plus convivial et offre une meilleure souplesse pour modifier les fichiers de configuration et écrire des scripts Shell que d'autres éditeurs. Sa mise en surbrillance de la syntaxe reste inégalée, car KATE supporte la plupart des langages et de styles. En plus, KATE fournit des options telles qu'un listing des documents ouverts et un gestionnaire intégré de fichiers.

 

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Même si Linux propose des dizaines d'éditeurs de textes différents, KATE et Gedit sont parmi les plus puissants et les plus conviviaux. Et chacun vous permet d'effectuer toutes vos tâches de la manière la plus efficace.

 

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Et voilà, nous arrivons au bout de ce tutoriel sur comment utiliser Linux au quotidien. Nous avons couvert la plupart des tâches basiques, mais nous sommes encore loin des étapes pour installer notre serveur web. Dans notre prochain tutoriel, nous verrons la puissance de la ligne de commande de Linux.

 

Mots clés Technorati :

mercredi, juillet 25, 2012

Etat de l’index de votre site avec Google Webmaster Tools

 

 

Autrefois, quand on voulait connaitre le nombre de pages indexées dans Google pour un site donnée, il fallait bidouiller avec les fichiers Sitemaps et comparer le nombre de pages présentes avec l’index de Google. Aujourd’hui, Google vient de fournir une option Etat de l’index dans les outils de Webmestres qui permet de connaitre rapidement le nombre de page indexées sur le dernier passage de Googlebot.

Il suffit de se connecter au Tableau de Bord des outils de webmestres, d’aller dans Etat de Santé et de cliquer sur Etat de l’indexation.

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Et vous allez voir le nombre de pages de votre site qui sont actuellement indexées par Google.

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Ce type de courbe est un bon signe, car cela signifie que Google indexe votre contenu à mesure qu’il est publié. Vous pouvez également cliquer sur Avancé pour les détails de l’indexation.

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Dans l’affichage détaillé, Google va afficher le nombre total de pages indexées, le nombre de pages qui ont déjà été indexées auparavant, les pages non sélectionnées (celles qui n’ont pas besoin d’être indexée) et enfin les pages bloquées par un fichier robot.txt.

L’état de l’indexation dans Google Webmaster Tools permet de vérifier rapidement si son site présente un problème d’indexation. Il est aussi très intéressant lorsqu’on fait une mise à jour majeure du site et qu’on veut savoir comment cela affecte les pages présentes dans l’index de Google.

 

vendredi, juillet 13, 2012

Les raccourcis clavier et des astuces pour Firefox

 

Je vous propose la liste complète des raccourcis clavier pour Firefox. Il y a aussi quelques astuces pour Firefox pour mieux exploiter le navigateur. Une prochaine fois, on abordera les options de la configuration avancée de  Firefox avec about:config.

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Raccourcis clavier Firefox Général

Fonction Raccourci Clavier
Ajouter aux Favoris Ctrl + D
 
Favoris Ctrl + B
 
Inspecteur  DOM Ctrl + Shift + I
 
Téléchargements Ctrl + J
 
Vue en plein écran F11
 
Aide F1
 
Historique Ctrl + H
 
Code source de la page Ctrl + U
 
Imprimer Ctrl + P
 
Rafraichir la page F5
 
Rafraichir la page et le cache Ctrl + F5
 
Enregistrer la page sous…

Ctrl + S

             

 

Raccourcis clavier Firefox Navigation

Fonction Raccourci Clavier
Précédent Alt + Flèche Gauche
Descendre d’une ligne Touche bas
Descendre d’une page Touche bas de défilement page (la flèche avec des barre)
Ouvrir un fichier Ctrl + O
Prochain Alt + Flèche droite
Prochain cadre F6
Précédent cadre Shift + F6
Page de démarrage Alt + Home
Aller à la barre d’adresse Ctrl + L
Aller à la barre de recherche Ctrl + K
Bas de la page Touche Fin
Début de la page Touche Home
Arrêter le chargement de la page ESC
Fermer onglet Ctrl + W
Nouveau onglet Ctrl + T
Prochain onglet Ctrl + Tab
Précédent onglet Ctrl + Shift + Tab
Sélectionner onglet Ctrl + [1 - 9]
Monter d’une ligne Touche directionnelle haut
Monter d’une page Touche haut de défilement de page
Fermer fenêtre Alt + F4
Nouvelle fenêtre

Ctrl + N

 

Raccourcis Clavier Firefox sur le Texte

Fonction Raccourci Clavier
Copier Ctrl + C
Couper Ctrl + X
Supprimer    Touche Suppr
Zoomer sur le texte Ctrl + -
Dézoomer sur le texte Ctrl + +
Taille par défaut du texte Ctrl + 0
Annuler Ctrl + Z

 

 

Raccourcis Clavier Firefox sur la recherche

Fonction Raccourci Clavier
Chercher la prochaine occurrence F3
Chercher à mesure que tapez le lien
Chercher à mesure que vous tapez le texte /
Chercher dans cette page Ctrl + F
Chercher la précédente occurrence Shift + F3

 

 

Raccourcis Firefox avec la souris

Fonction Raccourci avec la souris
Précédent Shift + Défilement bas avec la souris
Prochain Shift + Défilement haut avec la souris
Ouvrir un lien dans un onglet en arrière-plan Ctrl + Clic gauche or bouton du milieu de la souris
Ouvrir un lien dans un onglet en avant-plan Ctrl + Shift + Clic gauche
Ouvrir un lien dans une nouvelle fenêtre Shift + Clic gauche
Défiler ligne par ligne Alt + Défilement avec la souris
Fermer onglet Clic avec le bouton du milieu sur l’onglet
Nouveau onglet Double-clic sur l’onglet
Zoomer le texte Ctrl + Défiler vers le haut avec la souris
Dézoomer le texte

Ctrl + Défiler vers le bas avec la souris

     

 

Les différents emplacements relatifs à Firefox

 

  • Eléments cachés - C:\Documents and Settings\[nomutilisateur]\Local Settings\Application Data\Mozilla\Firefox\Profiles\[nomduprofil]\Cache\
  • Gestionnaire de profils – Dans le menu Démarrer, sélectionnez Lancer et saisissez la commande firefox.exe -p
  • Le dossier du profil de l’utilisateur - C:\Documents and Settings\[nomutilisateur]\Application Data\Mozilla\Firefox\Profiles\xxxxxxxx.default\
  • Configuration avancée de Firefox – Tapez about:config dans la barre d’adresse.
  • Information sur le cache – Tapez about:cache dans la barre d’adresse
  • Information sur les plugins – Tapez about:plugins dans la barre d’adresse

 

Trucs et astuces sur Firefox

 

  • Bloquer les fenêtres Pop-up - Outils/Options/Contenu et activez l’option correspondante
  • Personnaliser les barres d’outils – Faites un clic droit sur une barre d’outil et choisissez Personnaliser la barre. Pour ajouter des icones à la barre, faites un glisser-déposer depuis l’icone vers cette barre. Pour supprimer une icône, faites un glisser-déposer depuis la barre.
  • Créer un raccourci de bureau de la page web – Glisser l’icône dans la barre d’adresse (avant l’URL) vers le bureau.
  • Configurer Firefox pour être le navigateur par défaut – Allez dans Outils/Options/Avancé, ensuite cliquer sur l’onglet Général et activez l’option correspondant. (Vérifier que Firefox est le navigateur par défaut)
  • Gérer le cache, les Cookies, l’historique et les mots de passe – Allez dans Outils/Options/Vie Privé
  • Configurer la page de démarrage – Allez dans Outils/Options/Général/Page d’accueil

 

 

mercredi, juillet 11, 2012

Référencement Wordpress, Ecrire de l'excellent contenu

Je sais qu'on vous l'a dit des centaines de fois pour booster votre référencement Wordpress que le contenu est roi, mais c'est parce que c'est vrai. Mais on ne dit pas toute la vérité. En effet, pour que votre contenu génère des liens entrants, il faut qu'il soit tellement excellent que les autres blogueurs ne peuvent pas s'empêcher de faire un lien entrant dessus. Maintenant, la réponse est difficile à la question : Qu'est-ce qu'un contenu excellent, car c'est un concept très subjectif. Mais en général, l'une des définitions est que le contenu doit être aussi complet que possible et qu'il doit être utile. C'est pourquoi, les tutoriels sont de véritables pièges à liens, car les blogueurs et webmestres veulent vous remercier d'avoir pris le temps d'écrire ce tutoriel.

J'ai écrit des centaines de tutoriels et je peux vous dire que c'est difficile à chaque fois. L'une des raisons est qu'on doit détailler chaque étape non seulement avec du texte, mais aussi avec des images ou même une vidéo, car Google accorde de l'important au référencement vertical. Mais ce n'est pas tout d'écrire de l'excellent contenu, car il faut être patient avant que Google ne le remarque. Il m'arrive parfois de passer des semaines à écrire un dossier très complet. Ensuite, je veux des visites en quelques jours, mais ce n'est pas comme ça que cela marche dans le référencement Wordpress. Il arrive que le moteur de recherche analyse votre page à plusieurs reprises avant de lui donner une position définitive.

Mais si votre contenu en vaut la peine et que Google a décidé de le mettre dans les premières places, je peux vous dire que vous ne craindrez plus la concurrence et que le moteur de recherche risque même de promouvoir vos autres articles. Pour que votre référencement Wordpress soit un succès, il faut écrire régulièrement ce type de contenu, à savoir, complet et aussi utile que possible.

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Référencement Wordpress, utiliser les outils de Webmestre de Google

Vous pouvez posséder un site ou blog sous Wordpress, mais vous perdez de belles occasions d'augmenter votre référencement Wordpress si vous n'utilisez pas les outils du Webmestres de Google. Ces derniers permettent de connaitre les statistiques de son blog, mais elles affichent aussi les erreurs d'indexation et les périodes d'indisponibilités de votre serveur. Il y a quelques mois, Google a décidé de cacher certaines requêtes dans Google Analytics, mais ces dernières sont toujours disponibles dans les outils de Webmestres.

Cet outil est parfois difficile à utiliser, car le plus gros problème est qu'elles ne sont pas calculées au quotidien ou à la semaine, mais sur des périodes bien plus longues. Cependant, c'est un outil indispensable dans le référencement Wordpress, car ils permettent d'étudier le site à différents niveaux. Par ailleurs, Google peut vous envoyer des messages concernant un problème critique sur votre site. Cela peut être une technique de spam, ainsi, Google prévient quand il détecte des liens d'une provenance douteuse. Si vous utilisez Blogger, votre blog est automatiquement ajouté aux outils de webmestre lié à votre compte. Pour tous les autres types de sites, il faut le déclarer en ajoutant du code dans l'entête de son fichier index ou en envoyant un fichier dans le répertoire de son site sur le serveur web. Cette dernière solution est la plus fiable.

Quand Google a authentifié votre site, il commencera immédiatement à collecter des statistiques. Parmi ces dernières, on peut citer :

  • Les requêtes (le nombre d'impression et leur position dans le SERP)
  • Les liens entrants
  • L'audience et le nombre de partage sur les réseaux sociaux (pas très fiables)
  • Les problèmes possibles (erreur 404, serveur indisponible, etc)

Mais les outils de Webmestres de Google ne doivent pas devenir une obsession et on conseille de vérifier son site uniquement tous les 1 ou 2 mois pour s'assurer que tout va bien.

Référencement Wordpress, le Guest Posting pour obtenir des liens entrants

Le Guest Posting est un excellent moyen d'améliorer son référencement Wordpress. Cette méthode possède plusieurs avantages, ainsi, il vous permet d'obtenir des liens entrants, ensuite, vous attirez l'attention des visiteurs sur votre blog. Le Guest Posting est une arme à double tranchant, car si vous écrivez mal votre article ou qu'il est mal perçu, votre blog et donc, votre référencement Wordpress va en souffrir.

Quelques règles pour écrire des articles Guest :

  • Prenez le temps de connaitre le blog où vous voulez proposer un article. Lisez les commentaires, connaissez la thématique et le ton du blogueur. Chaque blogueur possède un préférence positive et négative sur un sujet. Par exemple, un blogueur promeut toujours les produits d'Apple donc, votre article invité qui détruit Apple ne sera pas, alors pas bien perçu.
  • Soyez clair dans votre proposition d'article. Si vous visez des blogs populaires, sachez qu'ils reçoivent de nombreuses propositions par jour. Attirez l'attention du blogueur sur la valeur ajoutée que vous pouvez apporter avec votre article. Cela peut être un complément à un de ses propres articles. Un nouveau point de vue ou même un tutoriel.
  • Ne prenez pas les refus d'un point de vue personnel. Dans 90 % des cas, le blogueur refuse les articles invités, car il veut préserver la pertinence du blog. Les lecteurs sont habitués au style du blogueur et ils risquent de ne pas apprécier un nouveau style. Et un visiteur mécontent ne reviendra jamais.
  • Soyez précis dans vos demandes. Vous avez sans doute des demandes concernant votre Guest Posting. Vous voulez sans doute faire un lien vers votre blog avec une ancre texte précise ? Alors demandez au  blogueur s’il accepte ces conditions avant d'envoyer l'article . Le Guest posting permet de se faire connaitre, donc mettez toutes les chances de votre coté. Et si un blogueur n'accepte pas vos conditions, il vaut mieux le laisser tomber et tenter sa chance avec quelqu'un d'autre.

Le Guest Posting est l'une des meilleures solutions pour effectuer son référencement Wordpress. Mais vous ne devez pas en abuser pour éviter que vous soyez classés comme un quémandeur par les autres blogueurs. Une proposition d'article par mois est plus que suffisant.

 

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lundi, juillet 09, 2012

Référencement Wordpress, exploiter le No Follow

 

Dans le référencement Wordpress, le No Follow est un marqueur spécial permettant de dire aux moteurs de ne pas suivre un lien pour éviter les spams sur le web. Wikipedia a été l’un des premiers à utiliser massivement le No Follow et désormais, il est présent quasiment partout. Saviez-vous que tous les liens de vos commentateurs Wordpress sont en No Follow  par défaut (à moins bien sûr que vous désactivez cette option).

Referencement Wordpress

A partir du No Follow, les référenceurs ont crée la sculpture No Follow ! Ce joli nom cache simplement une technique permettant de mieux gérer le Link Juice de vos liens entrants. Pour rappel, le Link Juice est le poids d’un lien entrant sur une page donnée. Par exemple, vous voulez optimiser une seule page de votre blog et donc, vous allez l’utiliser dans vos demandes de liens entrants. Si vous avez des réponses positives, alors tous les liens pointeront leur Link Juice vers cette page précise. Cela permet de peaufiner son référencement Wordpress dans les moindres détails.

Obtenir des liens entrants est difficile, et donc, il ne faut pas les gâcher en gaspillant le Link Juice vers des pages qui n’ont pas besoin d'un référencement Wordpress. Par exemple, vos pages de contact, d’informations personnelles et de formulaires n’ont pas besoin d’être optimisées. Pourtant, c’est ce que vous faites, car l’information de l’auteur dans votre article pointe vers ces pages. Donc, le Link Juice va se disperser sur toutes ces pages alors qu’il doit se concentrer sur la page de votre choix.

De ce fait, trouvez les liens qui pointent vers ces pages inutiles dans le référencement Wordpress et ajoutez un attribut rel=”nofollow” au lien. Par exemple, votre page A propos peut avoir un lien sous la forme :

<a href=”www.blog.com/apropos”>A propos</a>

Et donc, vous le remplacez par :

<a href=”www.blog.com/apropos” rel=”nofollow”>A propos</a>

Le truc (oui, parce qu’il y a toujours un truc avec le référencement de Wordpress) est que Google commence à se douter qu’on abuse trop du No Follow, donc, cette technique peut présenter des risques dans certains cas. Mais si vous l’utilisez sur seulement quelques pages, alors vous n’aurez pas de problèmes.

 

Référencement Wordpress, la puissance des liens internes

 

Parmi les techniques pour optimiser son référencement Wordpress, peu de gens utilisent les liens internes qui consiste simplement à faire des liens vers ses anciens articles. N’oubliez jamais que les moteurs de recherche considèrent le blog comme une chose différente d’un site. Le contenu est publié dans un ordre chronologique inverse et donc, il faut rappeler aux lecteurs et aux moteurs de recherche qu’on a déjà publié des articles sur un certain sujet.

 Referencement Wordpress

A partir de Wordpress 3.2, l’éditeur d’article permet de créer des liens internes à partir de l’interface. Ainsi, vous cliquez sur l’icône de lien comme vous le faites d’habitude et vous sélectionnez Lier vers un contenu existant et là, vous pourrez taper le titre qui vous intéresse. En fonction de votre saisie, tous les articles pertinents vont s’afficher, et vous le cliquez pour créer le lien interne dans Wordpress. Le lien est important, mais il y a aussi le texte qui l’accompagne. Les deux doivent optimisés pour le référencement de Wordpress.

Les liens internes permettent de densifier votre maillage interne et cela permet d’éviter d’inventer la route en répétant chaque fois la même chose. Ne faites pas trop de liens internes sur un seul article, car le moteur de recherche risque de vous pénaliser. Si vous devez faire une compilation de vos anciens articles, alors créez du contenu original pour mettre en valeur ces liens internes. Le référencement de Wordpress avec les liens internes est un avantage considérable et il ne coute quasiment rien.

 

Référencement Wordpress, Noindex sur les catégories, la pagination et les tags

 

L’un des problèmes avec le référencement de Wordpress est qu’il indexe tout et que les moteurs de recherche trouve ce contenu de toutes les manières possibles. Cela semble intéressant… pour l’utilisateur, mais en fait, ce n’est que des liens pour le moteur de recherche. Ainsi, les pages de catégories, des archives et les tags sont juste remplis de liens pour Google et donc, il va perdre son temps à les lire et il risque même de vous pénaliser pour ça s’il est de mauvaise humeur… Malgré les conseils des experts, ces catégories et ces tags n’ont jamais améliorés le référencement de Wordpress, donc il vaut mieux les marquer avec un Non Index.

On peut le faire en le plugin Wordpress All In One Seo Pack. Rendez-vous dans Réglages/All In One Seo Pack et désactivez les pages concernant les catégories, les archives et les tags comme suit :

 

Referencement Wordpress

 

Désormais, votre référencement Wordpress se concentrera sur vos articles de blog et vos pages statiques. Vos visiteurs pourront toujours utiliser les catégories, les archives et les tags, mais les moteurs de recherche vont les ignorer ce qui augmentera la visibilité de votre contenu principalement. C’est ce qu’on appelle faire un référencement Wordpress complet sans être exagéré !

 

Référencement Wordpress, les URL canoniques

 

L’une des bases du référencement de Wordpress est de canoniser ses URL. Théoriquement, Wordpress canonise automatiquement tous les URL, mais il faut le préciser dans le réglage du nom de domaine. Une autre technique est d’utiliser le fichier .htaccess. Cette technique est meilleure, car elle peut s’appliquer à n’importe quel site et non uniquement à Wordpress. Le référencement de Wordpress avec la canonisation des URL permet d’éviter le contenu dupliqué. En effet, si vous n’utilisez pas cette technique, Google va indexer vos articles à la fois avec le www et sans le www. Ainsi, un article tel que www.blog.com/article1 sera aussi indexé sur blog.com/article1 et donc, vous allez vous faire de la concurrence.

 Referencement Wordpress

Pour tester si votre référencement Wordpress utilise des URL canoniques, tapez l’adresse de votre blog à la fois avec et sans le WWW. Si vous arrivez à la même adresse, alors il n’y a pas de problème. Une autre raison d’utiliser le fichier .htaccess au lieu de laisser Wordpress est que ce dernier utilise une redirection 302 qui est temporaire. Le fichier .htaccess permet de créer une redirection 301 qui est définitive et donc, Google sait que le contenu non canonique et avec la canonisation est exactement le même.

Pour créer une URL canonique avec le fichier .htaccess pour le référencement de Wordpress, utilisez le code suivant :

# Begin 301
RewriteEngine On

RewriteCond %{HTTP_HOST} !^www\.votreblog\.com [NC]
RewriteRule ^(.*)$ http://www.votreblog.com/$1 [L,R=301]

# BEGIN WordPress
<IfModule mod_rewrite.c>
RewriteEngine On
RewriteBase /
RewriteCond %{REQUEST_FILENAME} !-f
RewriteCond %{REQUEST_FILENAME} !-d
RewriteRule . /index.php [L]
</IfModule>

# END WordPress

 

Notez que le fichier .htaccess se trouve dans le répertoire de Wordpress. Ne touchez pas à celui qui se trouve pas défaut dans votre serveur web.

 

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dimanche, juillet 08, 2012

Installer un serveur web Linux : Installer la distribution Linux

 

Table des matières

 

Installer Linux

Installer Linux en Dual Boot 

Installer Linux en mode graphique 

Installer Linux en mode texte 

 

 

Je vous propose une série d'articles pour installer un serveur web Linux. Ce dossier a été conçu pour qu'il soit adapté pour les novices et nous aborderons les étapes les plus simples pour installer un serveur web avec Linux. Pour être aussi complet que possible, nous installerons une distribution Linux (Fedora) et nous proposerons un aperçu du bureau Gnome. Ce dossier comportera 9 articles comme suite :

  • Installer la distribution Linux (L’article que vous lisez actuellement)
  • Utiliser Linux au quotidien
  • La ligne de commande sous Linux
  • L'administration d'un système Linux
  • Installer un serveur web sous Linux
  • Administrer un serveur web Linux
  • Administration à distance d'un serveur web Linux
  • Administration occasionnelle d'un serveur web Linux (nécessaire dans certains cas)
  • La sécurité d'un serveur Web Linux

 

J'ai pris pour base un ancien tutoriel pour installer un serveur web Linux. Cependant, les étapes décrites conviendront non seulement à toutes les distributions Linux (à quelques différences près), mais aussi pour toutes les versions, car les fondamentaux de Linux ne changent quasiment pas. Un tutoriel pour installer une distribution Linux datant d'une dizaine d'année est aussi valable aujourd'hui ce qui fait la force de Linux. Les seules différences notables est que certaines étapes ne sont plus nécessaires et vous le remarquerez avec votre propre distribution.

Installer la distribution Linux

Autrefois, il était nécessaire de posséder un matériel compatible avec Linux, mais aujourd'hui, les distributions Linux supportent la plupart des périphériques. Nous avons choisi la distribution Linux Fedora à la fois pour sa stabilité et son appartenance à Redhat qui est le système préféré pour des serveurs Web sous Linux.

Redhat étant payant, la communauté propose gratuitement Fedora avec quasiment les mêmes caractéristiques, notamment dans la gestion des paquets Redhat (rpm).

Nous allons décrire l'installation de la distribution Linux à la fois en mode graphique et en mode texte pour convenir à tous les utilisateurs. Généralement, l'installation d'une distribution Linux en mode texte convient aux anciens ordinateurs tels qu'un PC que vous voulez transformer en serveur web Linux. De même, vous pourrez utiliser n'importe quelle distribution en mode console (incluant Fedora).

Installer Linux en Dual Boot

Une installation Dual Boot vous permet d'installer Linux et un autre système d'exploitation (par exemple, Windows) sur la même machine. Si vous installez Linux sur une nouvelle machine et que vous voulez utiliser le Dual Boot, assurez-vous d'installer Windows en premier. Par défaut, Windows ne reconnait pas le système de fichier de Linux. Si vous installez Linux en premier alors le chargeur de démarrage de Windows écrasera simplement celui de Linux. Le résultat est que Linux sera présent sur votre machine, mais vous ne pourrez pas y accéder. Si vous installez Windows sur des partitions FAT, alors vous pourrez écrire sur ces partitions à partir de Linux. En revanche, les partitions NTFS (pour XP et supérieur) seront accessibles en lecture seule à partir de Linux. Si vous voulez installer Linux sur une machine qui possède déjà Windows, il serait bon d'utiliser un logiciel tel que Partition Magic qui permet de partitionner un disque dur sans détruire les données. A part ces différences, l'installation de Linux en Dual Boot ou en mode seule sont identiques.

Installer Linux en mode graphique

Certains prétendent que Linux a gagné en popularité lorsqu'il a proposé une installation en mode graphique. J'ignore si c'est vrai ou non (les puristes de Linux me démentiront sans doute), mais le fait est que l'installation de Linux en mode graphique est un jeu d'enfant et ce pour n'importe quelle distribution Linux. Dans cet article pour installer la distribution Linux Fedora, on illustre chaque étape avec une capture d’écran pour vous offrir le maximum de facilité.

Télécharger la distribution Linux

Nous allons commencer par télécharger la distribution Linux Fedora. Téléchargez la dernière version au format ISO. vous pouvez également acheter des DVD déjà gravés auprès des distributeurs officiels de Fedora. Si vous choisissez le format ISO, vous devrez le graver avec un graveur DVD et le rendre automatique. La plupart des logiciels de gravure supportent le format ISO.

Installer la distribution Linux Fedora

Pour commencer l'installation de Linux Fedora, mettez le DVD que vous avez gravé dans votre lecteur DVD et redémarrez la machine. Vous devrez configurer le BIOS pour que la machine redémarre à partir du lecteur DVD. Ensuite, vous devriez voir l'écran suivant

(Note : toutes les captures d'écran de ce tutoriel proviennent d'une ancienne version de Fedora, mais les étapes sont quasiment identiques) :

installer-distribution-linux-fedora_1

Le premier écran de l'installation de Fedora vous offre plusieurs options. Vous pouvez choisir l'installation en mode graphique en appuyant sur la touche Entrée. Pour le mode texte, vous devez taper linux text dans l'invite. Dans les deux cas, la première chose que l'installeur va faire est de vérifier l'intégrité du média d'installation (le DVD). Cela peut prendre quelques minutes.

Dans la même optique, l'installeur de Fedora va aussi vérifier les périphériques de base de votre machine. Vous verrez plusieurs messages qui vont défiler sur ces tests. Une fois que tous ces tests seront terminés, vous verrez l'écran de Bienvenue de Fedora et cliquez sur Next.

Dans cet écran, nous allons choisir la langue de notre distribution Linux Fedora. Comme de nombreuses distributions, Fedora supporte une grande quantité de langages :

installer-distribution-linux-fedora_2

Cliquez sur Next.

Ensuite, vous devez choisir la configuration de clavier de votre Linux. Français, Anglais, Américain, etc. Il existe autant de configuration de clavier que de langages disponibles.

installer-distribution-linux-fedora_3

Ensuite, Fedora vous propose de choisir entre différentes types d'installation. Personnal Desktop est pour la bureautique, Workstation est pour le développement ou l'administration avancé du système et Server est pour la gestion de fichier, l'impression et le serveur web. Il y a également une option Custom pour personnaliser votre installation Linux dans les moindres détails. Nous allons choisir l'option Server pour installer un serveur web Linux.

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Dans l'écran suivant, nous allons choisir notre mode de partition avec Fedora. On peut choisir entre automatique et manuel.

installer-distribution-linux-fedora_5

Le mode automatique créera trois partitions :

La partition /boot accueillera le kernel, le noyau central de Linux. Fedora recommande de créer une partition /boot d'environ 100 Mo même si vous n'aurez jamais besoin d'autant d'espace.

La partition Swap est utilisé pour compenser l'insuffisance de la mémoire RAM. Si cette dernière ne suffit plus, Linux peut utiliser la partition Swap et exploiter une zone de disque dur comme une mémoire tampon.

La partition / est la racine du système et elle contiendra tous les autres dossiers de Linux.

Note : Si vous n'avez jamais utilisé Linux, l'appellation des partitions peut sembler confuse. En gros, le symbole / indique le répertoire racine similaire au C: de Windows. Linux possède aussi la partition /boot pour le kernel, /home qui contient les fichiers de l'utilisateur et /var pour les configurations de programme et les variables de données. Nous en reparlerons dans un prochain article.

Il est possible d'organiser votre système pour qu'il soit répartit sur plusieurs partitions : Par exemple, il est fréquent de mettre /var (qui contiendra des choses tels que les bases de données MySQL et vos sites) sur une partition séparée. Cependant, le mode de partition automatique simplifie les choses et répartir vos données à travers plusieurs partitions est parfois compliqué pour les débutants. Certains administrateurs systèmes ne jurent que par le partitionnement séparé, mais Linux propose de bons outils de récupération de donnée en cas de problème. C'est pourquoi, le mode automatique suffira pour commencer. Ensuite, vous pourrez faire comme bon vous semble une fois que vous aurez plus d'expérience.

Utiliser Disk Druid pour partitionner le disque dur

Fedora propose aussi Disk Druid, un outil de partition en mode graphique. Si vous voulez un autre schémas que celui par défaut, vous devrez utiliser Disk Druid pendant l'installation de Linux. Disk Druid présente à la fois des représentations graphiques et en mode texte de la table des partitions de votre machine. Pour sélectionner une partition, cliquer sur la représentation graphique du lecteur (montré dans l'image ci-dessous) ou le mode en texte. Dans tous les cas, vous pouvez ajouter, modifier ou supprimer des partitions en cliquant sur les boutons correspondants de la barre d'outils.

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Si la machine sur laquelle vous voulez installer Linux possède déjà une installation de Windows, vous voudrez peut-être supprimer ces partitions. Si vous ne voyez pas la mention Free dans le diagramme en haut de l'écran de Disk Druid, c'est que vous avez besoin de faire de la place en supprimant quelques partitions pour installer Linux. Il suffit de sélectionner une partition et de cliquer sur Delete.

Avertissement : Les données sont perdues à jamais quand vous supprimez une partition, donc soyez prudent dans vos manipulations !

Note : Si vous avez sélectionné une partition pour la supprimer, mais que vous voulez revenir en arrière, vous pouvez cliquer sur Reset pour réinitialiser tout le processus. Rien n'est irréversible tant que le processus d'installation et de partitionnement n'a pas encore commencé.

Ajouter une nouvelle partition Linux

Maintenance, sélectionnez un emplacement libre et cliquez sur New pour voir l'écran suivant :

 

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De là, vous pouvez créer le point de montage de la partition Linux, le type de système de fichier et la taille de la partition en mégaoctets. Cet écran offre aussi la possibilité de créer la partition avec l'espace restant sur le disque dur.

Sélectionner le point de montage affichera un menu déroulant avec une liste des points de montage Linux les plus fréquents et qui sont devenus des standards. Vous pouvez toujours créer un point de montage personnalisé, mais sachez que cela peut poser des problèmes si d'autres administrateurs doivent gérer votre serveur web sous Linux.

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Une fois que vous avez crée une partition Linux, vous pouvez la modifier en la sélectionner et en cliquant sur le bouton Edit. Vous aurez les mêmes options que dans la fenêtre pour créer les partitions.

Si vous essayez de poursuivre l'installation de Linux sans créer de partition Swap, vous obtiendrez le message d'avertissement suivant :

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Linux exige toujours de créer une partition Swap. Cela permet de compenser l'insuffisance de la mémoire physique. La taille de la partition Swap doit être généralement le double de votre mémoire physique. Si cette dernière est de 512 Mo alors mettez 1024 Mo, mais 2/3 de la mémoire physique peuvent aussi suffire tel qu'une partition Swap de 768 Mo pour une mémoire physique de 512 Mo. Pour créer une partition Swap, cliquez sur le bouton Add et sélectionnez Swap dans le type du système de fichier.

Le chargeur de démarrage GRUB

Si vous installez Linux en Dual Boot, vous avez besoin de configurer le chargeur de démarrage GRUB. Grub est un programme qui vous permet sélectionner le système d'exploitation que vous voulez lancer. On conseille de créer un mot de passe sur GRUB pour éviter un accès non autorisé à votre système.

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L'interface de GRUB est très intuitive, ainsi dans l'image ci-dessus, il suffit de sélectionner la partition qu'on veut lancer. Les noms permettent d'identifier précisément le système. Si c'est nécessaire, vous pouvez ajouter d'autres partitions.

Configurer le réseau de Linux

Quand vous avez fini de créer toutes vos partitions, vous allez configurer le réseau de Linux. Comme le montre l'image ci-dessous, toutes les cartes réseau seront listées avec l'identifiant eth(n), n étant le numéro de la carte si vous en avez plusieurs. Si vous avez une seule carte réseau, alors l'identifiant sera eth0.

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Dans notre exemple, le premier réseau est activé par défaut et il sera configuré avec le DHCP. Si votre système est sur un intranet, alors ce réglage est suffisant. Mais puisque nous voulons installer un serveur web Linux, donc une machine qui est connectée à internet, on a besoin de configurer manuellement l'adresse IP statique, le Gateway, le DNS et le nom d'hôte. Ces informations seront disponibles chez votre FAI.

Note : Le DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) sera utilisé pour détecter automatiquement vos configurations de réseau pour vous permettre de vous connecter à internet ou à un intranet.

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Cliquer sur Edit dans l'interface de réseau permet de configurer manuellement les différents paramètres. C'est ici que vous devez fournir l'adresse IP statique si c'est nécessaire. Une fois que cette adresse est configuré, vous êtes libre de paramétrer le nom d'hôte, le Gateway et le DNS.

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L'image ci-dessus montre un exemple de configuration de réseau Linux sur un intranet.

La sécurité sur un réseau Linux

En général, toutes les distributions Linux garantissent une sécurité optimale sur un réseau Linux. Ainsi, Fedora utilise un pare-feu en natif pour bloquer le trafic provenant du réseau. Pour configurer le pare-feu de Linux, sélectionnez simplement les services que vous voulez lancer sur la machine. De même, vous pouvez aussi désactiver le pare-feu (à vos risques et périls). Vous pouvez aussi activer le Security Enhanced Linux (SELinux) qui aide à minimiser les dommages causés par une attaque informatique sur votre réseau Linux.

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Notez que SELinux ne remplace pas le pare-feu ou vice-versa. On conseille d'activer les deux pour une sécurité maximale. Dans notre cas, on peut autoriser le trafic provenant de Remote Login et Web Server sur le pare-feu et activer SELinux.

Avertissement : On doit éviter d'utiliser les protocoles Telnet et FTP, car ils ne sont pas du tout sécurisés. Au lieu, utilisez SSH pour l'administration à distance et SFTP pour le transfert de fichier. Si vous avez vraiment besoin du FTP, utilisez-le à partir d'une autre machine qui sera séparée de votre serveur web Linux.

Configurer le fuseau horaire sur Linux

Fedora propose deux options pour régler le fuseau horaire de votre serveur web Linux. Vous pouvez sélectionner la zone géographique qui est la plus proche de chez vous, ou vous pouvez sélectionner une ville précise.

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Dans les deux cas, la ville sera surlignée sur la carte comme dans l'image ci-dessus.

Créer l'utilisateur root dans Linux

Tous les systèmes Linux possèdent un compte d'administrateur, à savoir, root. Ce compte permet d'accéder à tous les composants du système et il est similaire au compte d'administrateur sous Windows. Comme le pouvoir de ce compte est considérable, vous devez le limiter autant que possible. Choisissez un mot de passe sécurisé avec un mélange de chiffres, de minuscules et de majuscules.

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On recommande de noter ce mot de passe dans un endroit sécurisé. Vous pouvez aussi le stocker dans un gestionnaire de mot de passe qui consiste en un petit utilitaire disponible sur de nombreuses plateformes. Si vous oubliez le mot de passe root, il sera quasiment impossible d'accéder à votre système Linux.

Installer les paquets des logiciels sur Linux

Dans nos étapes précédentes, nous avions choisi une configuration type pour notre serveur web Linux. Cette configuration déterminera les types de logiciels qui seront installés. Dans l'écran qui suit, vous pouvez voir que la plupart de nos logiciels concernent le serveur web Linux. Dans l'image ci-dessous, vous pouvez sélectionner les différents composants de votre serveur web.

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Il existe aussi des groupes de paquets de logiciels qui contiennent des petits paquets. Vous pouvez les afficher en cliquant sur Details quand vous sélectionnez le groupe de paquets.

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Certains de ces petits composants sont facultatifs pour installer notre serveur web Linux, mais on recommande de laisser les réglages par défaut si on ignore le rôle de chaque paquet.

Au fil des années, Redhat a peaufiné soigneusement les composants d'un bon serveur web Linux. On doit toujours installer un serveur web Linux avec le minimum de composants, mais certains d'entre eux sont nécessaires pour les débutants. Si vous utilisez Linux pour la première, les réglages par défaut sont suffisants. Par la suite, vous pourrez ajouter d'autres paquets si c'est nécessaire lorsque vous aurez installé Linux. En fait, les réglages par défaut de Fedora couvrent la plupart des besoins d'un serveur web Linux.

Parmi tous ces composants, assurez-vous que vous installez le bureau Gnome et les outils de configuration du serveur qui fournissent une belle interface graphique pour paramétrer votre serveur web Linux. Cette interface permet de configurer le serveur Apache, le serveur de mail, le chargeur de démarrage et d'autres utilitaires critiques dans la configuration et l'installation de votre serveur web Linux. Evidemment, ces outils sont aussi fournis en natif avec la ligne de commande, mais cette dernière peut sembler complexe aux novices.

Pour installer un serveur web Linux accessibles pour les débutants, nous vous recommandons d'adopter la configuration LAMP qui signifie Linux, Apache, MySQL et PHP. De ce fait, vérifiez que vous allez bien installer ces composants à partir du gestionnaire des paquets.

En plus des outils de configuration de serveur, Fedora propose une grande variété de serveurs incluant Apache (serveur Web http), IMAP et PostFix (serveurs de mails), Samba (partage de fichier entre différents systèmes d'exploitation), un serveur DNS et un serveur FTP. Attention à ne pas être tenté d'installer trop de paquets en même temps, car vous serez perdu si vous êtes un débutant. Une règle dont vous devez vous souvenir pour installer un serveur web Linux est que la sécurité nécessaire augmente proportionnellement aux nombres de composants. C'est préférable d'installer les composants que vous connaissez déjà et de vous documenter sur les autres avant de les installer.

Une petite note sur la configuration LAMP. Le PHP permet de créer des sites dynamiques en combinant avec une base de donnée MySQL. La plupart des sites actuels sont dynamiques, donc vous aurez besoin de ces deux composants. Fedora propose aussi une base de donnée PostgreSQL, mais elle est plus complexe à utiliser que le MySQL. On reviendra sur le PHP et le MySQL dans les prochains articles de notre installation d'un serveur web Linux.

Enfin, vous voudrez peut-être installer les groupes de paquets suivants, car ils sont intéressants pour les débutants :

  • Network Server - Ce groupe de paquets contient des logiciels pour configurer le réseau tel que le DHCP et Kerberos.
  • Developement Tools - Propose des utilitaires pour compiler les paquets à partir du code source. C'est toujours bien d'installer ces utilitaires, il arrive qu'un paquet ne doit pas disponible directement, et donc, on devra le compiler de son code source.
  • Administration Tool - Propose des outils d'administrations crée par Redhat pour l'administration et la configuration du serveur. L'alternative est les outils en ligne de commande, mais ces utilitaires graphiques conviendront aux débutants.
  • System Tool - Offre des utilitaires permettant de contrôler le trafic de votre serveur, de vous connecter à un VNC et à des terminaux sous Windows.

On voit que Fedora offre des outils très complets pour installer un serveur web Linux et de le configurer dans les moindres détails. A une époque, les entreprises devaient débourser un budget conséquent pour avoir de tels composants et on peut dire que des distributions Linux telles que Fedora leur ont permis de faire de sacrés économies.

Note : Dans les écrans précédents, vous avez sans doute remarqué que Fedora offre des informations supplémentaires sur chaque section avec le bouton Release Note situé sur le panneau gauche de la fenêtre. Ce panneau est une sorte de fichier d'aide détaillant chaque paquet. Il est plus documenté que la description du paquet. Ce panneau est idéal pour en apprendre plus pendant que vous installez le serveur web Linux.

Installer la distribution Linux Fedora " Veuillez patienter SVP "

Quand vous avez terminé la sélection des différent paquets, vous avez fini la partie la plus dure de l'installation d'une distribution Linux. L'installeur fera le reste à partir de maintenant. Ainsi, il partitionnera et formatera selon votre configuration, il installera chaque paquet en contrôlant sa dépendance.

Pendant que le processus va installer votre serveur web Linux, vous pourrez admirer la puissance du RPM, soit le Redhat Package Manager. RPM est un format qu'on utilise pour distribuer le logiciel qu'on veut utiliser dans Fedora ou d'autres distributions tels que SuSE ou Mandriva. L'installation de votre serveur web Linux passera par une série de transactions RPM qui contrôlera les dépendances et installera le logiciel requis.

Dans l'informatique, chaque logiciel est dépendant d'un autre  logiciel du système d'exploitation. Un exemple est que chaque composant de votre serveur web dépend de Linux. Cette relation est appelée une dépendance. Les dépendances se basent sur la philosophie tirée de développement modulaire des programmes. Ainsi, on n'a pas besoin de créer à nouveau du code qui serait déjà présent dans un autre composant. Le RPM de Fedora contrôle ainsi les dépendances pour chaque logiciel.

Note : On doit avertir aux débutants qu'il faut toujours utiliser l'acronyme RPM et non Redhat Package Manager. Car cet acronyme est devenu le vrai nom au fil du temps. Ainsi, on parlera plutôt de PHP au lieu de (PHP Hypertext Preprocessor) et GNU plutôt que de dire à chaque (Gnu's Not Unix). Utiliser RPM dans vos discussions sur Fedora, Redhat, ou Mandriva permettra aux autres de mieux vous comprendre.

Et maintenant, l'étape la plus importante pour installer notre distribution Linux... Préparez-vous un bon café en attendant que l'installation se termine ! Le processus peut prendre de 20 à 45 minutes dépendant de la puissance de votre machine. L'installeur va redémarrer la machine à plusieurs reprises jusqu'à la fin de l'installation qui sera indiquée par un écran qui affiche des informations sur la distribution Linux et la version du kernel.

Si vous avez installé Linux en Dual Boot, un compte à rebours va s'afficher avant que le chargeur de démarrage GRUB ne lance l'un des systèmes par défaut (c'est généralement Fedora Linux). Vous pouvez régler la durée de ce compte à rebours dans l'interface de GRUB dans Fedora. Cela peut devenir important si vous avez eu une panne de réseau ou un plantage et que vous voulez relancer rapidement votre serveur web Linux.

Dernières étapes sur l'installation de Linux

Quand la principale installation de Linux est terminé, il reste encore quelques étapes dans la configuration. Votre serveur web Linux avec Fedora va charger les différents pilotes et vous présentera le Setup Agent qui est une série d'utilitaires pour configurer votre système après son installation. Le type d'utilitaire varie selon les distributions, ainsi SuSE propose l'outil YaST2 tandis que Mandriva utilise SystemDrak. Dans Fedora, vous aurez un Setup Agent qui ressemblera au suivant :

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Quand vous acceptez la licence d'exploitation, vous entrerez dans l'écran de configuration. Le réglage de la date et de l'heure propose deux onglets : Date & Time et Network Time Protocol. Le premier permet simplement de vérifier que l'heure est correcte. Le second onglet permet de configurer le logiciel Network Time Protocol (NTP). Ce logiciel permet de synchroniser l'heure de votre système avec une source externe fiable. Sélectionner Enable Network Time Protocol va activer le démon NTP qui se lancera en arrière-plan et qui contrôlera régulièrement l'heure de votre système à celui qui est fournit par le serveur NTP.

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Vous pouvez choisir entre plusieurs serveurs NTP, quand vous en sélectionnez un, alors le démon NTP va se lancer immédiatement. Le serveur NTP pool.ntp.org est l'un des plus précis dans ce domaine et il est disponible sur plusieurs réseaux ce qui augmente sa stabilité et sa disponibilité. Cliquez ensuite sur Suivant.

Dans l'écran Display, vous pouvez choisir votre type de moniteur, votre résolution et la profondeur des couleurs. Si votre modèle de moniteur n'est pas dans la liste, vous pouvez choisir entre Generic CRT Display ou Generic LCD Display.

Le Setup Agent permet également de créer un utilisateur supplémentaire. On devra fournir le nom d'utilisateur, le nom complet et un mot de passe comme montré dans l'image ci-dessous.

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Si vous décidez d'activer la connexion à partir d'un réseau, vous pouvez le configurer dans cet écran en cliquant sur Use Network Login.

Avertissement : On recommande fortement de créer un utilisateur standard avant d'utiliser Linux. Le compte root étant trop puissant, vous risquez de supprimer ou de modifier des fichiers de système. On ne compte plus le nombre d'utilisateurs de Linux qui ont perdus leurs données, car ils utilisaient systématiquement le compte root.

Si Fedora détecte une carte son sur votre système, vous pouvez aussi la configurer avec un bouton permettant de tester le son. Même si ce composant n'est pas nécessaire pour installer un serveur web Linux.

Félicitation ! Vous venez d'installer une distribution Linux et l'environnement graphique Gnome vous offre une foule de possibilités pour gérer votre système. Mais il arrive que vous ayez besoin d'installer Linux en mode texte et c'est ce que nous allons faire maintenant.

 


Installer Linux en mode texte

Contrairement à ce qu'on pense, l'installation de Linux en mode texte n'est pas complexe. Ce sont les mêmes outils que ceux disponibles en mode graphique sauf qu'on ne bénéficiera pas d'un environnement graphique. Vous ne devriez pas installer Linux en mode texte si vous installez le serveur web Linux sur une machine qui possède plus de 128 Mo de RAM.

Cependant, un serveur web Linux est souvent sur un système en mode console, car les administrateurs le gèrent à partir de la ligne de commande ou via l'administration à distance. Un serveur web avec un environnement graphique consommera inutilement les ressources du système et il convient uniquement aux néophytes.

Si vous voulez installer Linux en mode texte, vous avez besoin de connaitre les raccourcis claviers pour sélectionner et choisir les différentes options. En général, vous n'utiliserez que 3 touches, Entrée, Tabulation et la barre d'espace. La touche Entrée permet de confirmer la sélection, la touche Tabulation permet de se déplacer entre les différents choix et la barre d'espace permet de sélectionner un des choix.

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L'installation en mode texte est similaire au mode graphique sauf que vous devez entrer linux text à l'invite dans l'écran de bienvenue comme dans l'image ci-dessus. La routine d'installation vérifier les pilotes de base pour interagir avec le clavier et le moniteur et il contrôlera l'intégrité du média d'installation (notre DVD de Fedora).

L'écran de bienvenue est une bonne occasion de pratiquer notre maitrise du clavier. Tapez sur la touche Tabulation entre les différentes sélections. Tapez sur Entrée pour sélectionner l'option. Sélectionnez Ok et tapez de nouveau sur Entrée.


Dans l'écran pour choisir la langue, utilisez les touche Haut et Bas pour sélectionner votre langue. Vous pouvez aussi utiliser les touches Page Suivante et Page Précédente (les touches en double flèche barrées sur votre clavier) pour naviguer par pages.

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De même, vous pouvez entrez la première lettre de votre langage (par exemple f) pour afficher les langages disponibles commençant par cette lettre.

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Utilisez la touche Tabulation pour passer sur Ok et tapez sur Entrée.

Ensuite, nous devons choisir le type de configuration pour notre système Linux entre Personnal Desktop, Workstation, Server ou Custom. Choisissez Server avec les touches directionnelles, passez sur Ok avec la touche tabulation et validez avec Entrée.

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Notez que vous pourrez toujours ajouter de nouveaux composants avec la configuration que vous avez choisie.

Partitionner le disque dur en mode texte avec Disk Druid

Maintenant, on va partitionner pour installer le serveur web Linux. L'écran vous propose le partitionnement automatique (avec les partitions /, /boot et /swap) ou manuel avec Disk Druid. Utilisez le clavier si vous voulez utiliser Disk Druid.

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Evidemment, le mode texte n'affichera pas une représentation graphique de la table des partitions du disque dur. Disk Druid est loin d'être convivial, car vous aurez besoin d'entrer manuellement chaque point de montage dans le champ Mount Point.

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L'écran Add Partition offre quelques options.  Les parenthèses représentent une série de boutons radio ou une série d'option sur celui qui peut être sélectionner. Le symbole (*) indique une option sélectionnée tandis que () signifie qu'elle n'est pas sélectionnée. Les symboles [] signifient quasiment la même chose sauf qu'ils se comportent comme des cases à cocher. Le symbole [*] indique qu'on a choisi cette option et [] est simplement le contraire.

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L'image ci-dessus montre la table des partition en mode texte. Chaque chose dans Linux se trouve dans le répertoire /. Dans notre cas, nous avons choisi une partition pour le kernel et le code de démarrage, une partition swap et et une partition /.

Paramétrer GRUB en mode texte

L'écran suivant montre simplement le chargeur de démarrage GRUB.

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Comme vous le voyez, il propose simplement de l'activer ou non. Sélectionnez avec la touche Espace.

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En mode graphique, GRUB se trouve dans une seule interface, mais pour plus de lisibilité, il est séparé en plusieurs écrans en mode texte. Les options dans l'image ci-dessus sont nécessaires dans des cas spéciaux. Nous en reparlerons dans un autre article, mais laissez-le par défaut pour le moment.


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Ensuite, l'écran suivant de GRUB permet de le protéger avec un mot de passe. Ce mot de passe sera nécessaire lorsque vous voudrez configurer des options avancées tels que des paramètres passés au kernel pendant le démarrage. Puisque nous allons installer un serveur web Linux, on conseille de protéger GRUB avec un mot de passe.

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L'écran suivant de GRUB permet de spécifier le système par défaut à lancer au démarrage. Le chargeur affichera les partitions qu'il a reconnu.

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Linux est assez souple pour permettre de choisir l'emplacement du chargeur de démarrage comme le montre l'image ci-dessus. Dans la plupart, l'emplacement de ce chargeur doit être dans le MBR (Master Boot Record). En fait, c'est obligatoire pour la plupart des systèmes en Dual Boot.

Configurer le réseau de Linux en mode texte

Dans la configuration du réseau Linux en mode texte, vous pouvez déterminer si le système utilisera le DHCP ou une adresse IP statique. Vous devrez également régler l'interface Ethernet que Linux devra utiliser.

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De même pour que le réglage de GRUB, l'installation de Linux en mode texte sépare la configuration du réseau en plusieurs écrans. Donc, dans l'écran suivant, vous sélectionnez les services que vous voulez autoriser dans le pare-feu intégré de Fedora.

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Vous devrez également autoriser le trafic venant de SSH et du WWW. Cela permettra d'administrer votre serveur web à distance.

Ensuite, vous devez activer le SELinux pour une sécurité optimale. Le SELinux est recommandé même si vous utilisez le pare-feu de Fedora.

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L’activation du pare-feu de Fedora et du composant SELinux vous mettront à l’abri des attaques les plus connus contre un serveur web Linux sauf évidemment les DoS (Deni of Service) qui exploitent la saturation du serveur.

Configurer le fuseau horaire en mode texte

Contrairement à l'installation de Linux en mode graphique, le mode texte n'affiche pas une carte pour sélectionner le fuseau horaire. Au lieu, il fournit une liste de choix.

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Si vous le voulez, vous pouvez utiliser le temps universel (UTC). Pour choisir un fuseau horaire, utilisez les touches directionnelles, puis sur la touche Tabulation pour aller sur OK et validez par la touche Entrée.

Le mot de passe root en mode texte

 

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Le prochain écran vous permet de créer le mot de passe du compte root. Utilisez un mot de passe qui soit très difficile à deviner sinon gare aux risques d'intrusion informatique avec votre compte root !

Ensuite, nous pouvons sélectionner les groupes de paquets que nous voulons installer.

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Pour sélectionner les paquets à l'intérieur d'un groupe de paquets, utilisez la touche F2. Assurez-vous que vous installez les composants nécessaires pour installer votre serveur Linux (Apache, MySQL, PHP). Après la sélection des paquets, Fedora va contrôler l'intégrité du média d'installation qui contient ces paquets.

Le dernier écran vous demande si le média d'installation est bien inséré dans le lecteur.

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C'est surtout valable si votre distribution Linux est gravée sur des CD. Finalement, l'installeur vous donne une dernière chance de revoir vos réglages pour installer Linux avant de partitionner et formater votre disque dur. Et ensuite, il va commencer l'installation en affichant les différentes progressions du processus.

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L'installation individuelle de chaque paquet.

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Dans l'installation de Linux en mode graphique, on avait utilisé le Setup Agent pour certaines configuration. Ce dernier est présent en mode texte, mais ses options sont minimales et on devra l’utiliser avec la ligne de commande. Le Setup Agent s'affichera si vous avez choisi X Window comme votre environnement graphique. Sinon, tout ce qu'il demandera est que vous créiez un nouvel utilisateur pour éviter d'utiliser systématiquement le compte root. Dans tous les cas, vous devrez fournir votre mot de passe de root pour finir les derniers réglages.

Si le Setup Agent ne s'affiche pas alors vous devrez créer manuellement le nouvel utilisateur standard et son mot de passe. Pour créer un nouvel utilisateur à partir de la ligne de commande, tapez la commande :

useradd nomutilisateur

nomutilisateur est votre nom d'utilisateur. Ensuite, on vous demandera un mot de passe, entrez-en un qui soit difficile à deviner. On peut vous demander d'autres informations sur cet utilisateur tel que son nom complet.

Et voilà, vous venez d'installer Linux en mode texte et vous voyez que ce n'est pas du tout difficile. On recommande de se familiariser avec ce type d'installation, car certaines distributions Linux privilégient ce mode. En fait, l'étape la plus difficile pour installer Linux en mode texte et le partitionnement du disque dur dont l'interface peut sembler complexe au premier abord.

Nous avons terminé notre premier tutoriel pour installer un serveur Web Linux. Dans les prochaines semaines, nous allons nous familiariser avec le bureau Gnome avec des tâches tels que le lancement et l'arrêt du système.

Merci d'avoir lu ce tutoriel et j'espère qu'il vous a aidé à mieux comprendre l'installation de Linux. N'hésitez pas à poser vos questions et des suggestions ou corrections dans les commentaires.