vendredi, décembre 14, 2012

Adsense 300 x 600, Test du nouveau format d’annonces

 

Une nouvelle qui est passée inaperçu, mais qui est très importante, car Adsense propose un nouveau bloc Adsense aux dimensions de 300 x 600 pixels depuis novembre 2012. Cela s’apparente à une demi-page et même si Adsense nous dit que c’était recherché par les éditeurs, je me permet d’être très sceptique, car les résultats ne sont pas fameux. Premièrement, il y a eu peu de communication sur ce nouveau format d’Adsense de 300 x 600 et peu d’éditeurs l’ont encore implantés. Par ailleurs, les premiers résultats indiquent qu’il attirent peu d’annonceurs à cause de la dimension et sans doute du prix qui est plus élevé. Enfin, le format 300 x 600 d’Adsense peut être remplacé dynamiquement par une alternative de 120 x 600 si c’est nécessaire. De même, il arrive que ce bloc affiche une seule annonce ce qui perturbe le design et réduit les conversions.

 

Adsense-300x600

 

Vous pouvez voir ce bloc d’Adsense en 300 x 600 en action sur un petit blog que je tiens (http://tourisme-madagascar.blogspot.com). Je vais le laisser pendant 30 jours et je vais revenir à l’ancienne mise en forme. Le gros problème de ce bloc est qu’il est si imposant qu’on est obligé de supprimer toutes les autres annonces. Et ce nouveau bloc Adsense 300 x 600 nous donne une vision contradictoire de Google. D’un coté, l’équipe de la recherche organique nous dit qu’il faut éviter la publicité imposante pour ne pas gêner l’utilisateur et de l’autre coté, Adsense nous pond un sacré pavé.

vendredi, décembre 07, 2012

Les nouveautés de Linux Mint 14

 

Linux Mint 14 est le résultat de 6 mois de développement en continu pour offrir une stabilité exemplaire avec des technologies tels que MATE, Cinnamon et MDM. Cette nouvelle version de Linux Mint met à jour de nombreux programmes ainsi que de nouvelles fonctionnalités pour un environnement de plus en plus ergonomique.

 

MATE 1.4

MATE travaille dur pour offrir un environnement solide et stable dans la continuation de GNOME 2. En 2011, GNOME 2 a été renommé MATE et MATE 1.x a permis aux utilisateurs de Gnome d’utiliser leur environnement préféré. Cependant, il y a eu des couacs et des régressions au fil des versions et c’est pourquoi 6 mois plus tard, MATE 1.4 a corrigé de nombreux bugs tout en offrant une meilleure expérience. Actuellement, MATE 1.4 n’offre pas seulement la meilleure expérience de Gnome, mais les options vont au délà, car des fonctionnalités manquantes depuis plusieurs années sont désormais disponibles.

 

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MATE 1.4 corrige de nombreux problèmes, supporte le mate-keyring, le bluetooth et les fonctionnalités Caja pour Dropbox.

 

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MATE possède désormais sa propre carte de police, une meilleure tabulation de changement avec la composition Marco, une sélection pour les styles de notification (bien que cette dernière était inclus dans Linux Mint 13, elle ne faisait pas partie de MATE 1.2). Et des améliorations Caja tels qu’un bouton de changement pour montrer et modifier le chemin et un nouveau bouton pour comparer les fichiers dans la boite de dialogue pour les conflits.

 

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Cinnamon 1.6

Cinnamon arrive avec plein de nouvelles fonctionnalités provenant des projets les plus actifs de la communauté Linux. Avec ce cycle de publication, Cinnamon peut être développer d’une manière beaucoup plus souple. Le résultat est que malgré des tonnes de fonctionnalités, Cinnamon 1.6 est plus stable que ses prédécesseurs.

 

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Les espaces de travail OSD

Les espaces de travail sont persistants dans Cinnamon. Cela signifie que vous pouvez créer un espace de travail à tout moment en cliquant sur le bouton + et il persistera tant que vous le supprimez. Vous pouvez vous déconnecter de la session ou même redémarrer, vos espaces de travail resteront intacts. Et dans Cinnamon 1.6, vous pouvez nommer vos espace de travail.

 

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Cela vous permet de définir des environnements distincts pour les séparer selon vos activités.

 

nouveaute-linux-mint-14_6 Quand vous basculez entre les espace de travail, leur nom s’affiche à l’écran, ainsi vous savez toujours où vous êtes. L’espace de travail OSD (On Screen Display) est aussi personnalisable. Vous pouvez régler sa durée, sa position à l’écran et si vous voulez l’afficher ou non.

 

La fenêtre Quick List

 

La fenêtre Quick List est une nouvelle Applet qui liste toutes vos fenêtres à travers vos espaces de travail.

 

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Scale a aussi été amélioré avec la navigation par les touches de clavier. Aussi, vous pouvez trouver vos fenêtres par leurs noms ou en regardant dedans avec Cinnamon 1.6.

De même, Scale et Expo sont disponibles comme des Applets. Cela signifie que vous pouvez les ajouter dans vos panneaux en complément ou en remplacement de la fenêtre Quick List.

 

L’applet de Notifications

Quand vous ajoutez l’applet de Notifications dans votre panneau, elle garde la trace de toutes les notifications pour que vous ne les manquiez pas.

nouveaute-linux-mint-14_8 Les notifications de Cinnamon sont temporaires; elles disparaitront dès que vous cliquez dessus ou après quelques secondes.

L’applet de notification agit comme un tiroir qui collecte toutes les notifications sur lesquelles vous n’avez pas cliqué. C’est surtout pratique lorsque vous êtes très occupé sur une tâche et que vous n’avez pas le temps de lire la notification qui vient juste de s’afficher. Ou encore que vous êtes absent et que vous voulez savoir ce qui s’est passé sur votre machine.

 

Les miniatures de l’Alt-Tab et les fenêtres d’aperçu

Le changeur de fenêtre Alt+Tab est maintenant personnalisable. Cinnamon 1.6 propose les réglages suivants :

 

  • Les icônes (par défaut)
  • Les icônes et les miniatures
  • Les icônes et les fenêtres d’aperçu
  • Les fenêtres d’apercu

 

nouveaute-linux-mint-14_9 Les fenêtres d’aperçu affiche un aperçu de la fenêtre sélectionnée pendant qu’on y bascule avec un effet similaire au changeur de Compiz Fusion. La fenêtre en question se déplace au milieu de l’écran mettant son contenu bien en évidence. Si le thème le permet, la fenêtre peut être aussi mise en surbrillance avec une bordure externe d’une couleur différente.

 

L’applet pour l’amélioration de l’audio

Les passionnés de musique seront contents des améliorations apportés à l’applet Audio.

 

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L’apparence a été retravaillée pour offrir plus d’espace à la couverture de l’album. Le glisseur de volume possède un pourcentage visible et ne contrôle plus une amplification supérieure à 100 % (bien que ce fut pratique dans Cinnamon, cela provoquait une saturation du son). L’applet fournit aussi des astuces et des boutons de mise en silence pour le son et le micro (accessible via le menu contextuel).

 

Nemo

 

Cinnamon possède maintenant son propre gestionnaire de fichiers avec Nemo.

 

nouveaute-linux-mint-14_11 Cinnamon pourra gérer toutes les calques visibles du bureau Gnome en fournissant une meilleure expérience et pas seulement en termes de fenêtre et d’espace de travail, mais aussi dans la gestion des fichiers et la configuration du bureau. Cinnamon 1.6 fournit une intégration parfaite de Nemo et de nouveaux arrières-plan pour l’écran de sélection. Nemo améliore Nautilus sur de nombreux aspects.

Cinnamon 1.6 est une grosse mise à jour et on compte près de 800 changements et on vous en décrit les principaux :

 

  • Le Flip Edge
  • L’affichage en grille dans Expo
  • Des hauteurs réglages sur les panneaux
  • Des options pour cacher automatiquement les panneaux après un certain délai
  • Les applets Expo et Scale
  • L’applet de luminosité
  • Le défilement de la souris pour basculer entre les fenêtres (dans l’applet de liste des fenêtres)
  • Une fonction de Fermer Tout et Fermer les autres dans l’applet de liste de fenêtres
  • Cinnamon 2D (Une nouvelle session qui utilise le rendu logiciel pour aider les personnes qui ont des problèmes de compatibilité avec Cinnamon)
  • Les espaces de travail et les pages de menu dans les réglages de Cinnamon
  • Un filtrage plus rapide des menus
  • L’activation du menu sur le passage de la souris
  • Les réglages des applets font désormais partie du menu contextuel
  • Des nouveaux widgets qui peuvent être utilisés par les développeurs (des boutons radio et des cases à cocher)

 

MDM

 

MDM a suscité beaucoup d’engouements, car il arrive de nombreuses options intéressantes. MDM supporte maintenant la compatibilité avec les thèmes GD2. Il y en a environ 30 qui sont installés dans Linux Mint 14 et vous pourrez en trouver plus de 2 000 sur http://gnome-look.org.

 

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Cela permet de rendre compatible MDM avec la plupart des thèmes disponibles. Et le format des thèmes est tellement simplement que vous pouvez en créer facilement pour avoir un login de connexion de vos rêves.

MDM supporte maintenant les listes et les faces des utilisateurs, aussi vous pouvez sélectionner un thème avec la liste des utilisateurs pour connecter avec. Si l’utilisateur possède une photo dans l’emplacement ~/.face alors elle apparaitra dans la liste.

 

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Le changement entre les sessions d’utilisateurs a aussi été amélioré. Vous pouvez toujours utiliser le Menu/Outils Système/Nouvelle connexion, mais vous pouvez aussi utiliser le bouton Changer d’utilisateur disponible lorsque vous verrouillez l’écran.

 

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En 6 mois de développement, MDM avec Linux Mint 14 a corrigé des centaines de bugs.

 

Le gestionnaire d’applications

 

Même si on ne le voit pas, le gestionnaire d’application a subi de nombreuses améliorations en interne. Il n’utilise plus aptdaemon (qui provoquait pas mal de plantages), mais il possède désormais son propre client apt. Il supporte aussi en natif debconf pour que vous n’ayez plus besoin d’utiliser Synaptic pour les paquets de type debconf. Ce sont des paquets tels que Wine ou Microsoft Fonts.

 

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Il est plus facile à utiliser qu’auparavant. Ainsi, il se lance directement comme root pour que vous n’ayez pas à entrer le mot de passe root à chaque installation ou suppression d’une application. De même, la recherche pendant la saison est personnalisable et elle peut même être désactivée.

 

En fait, Linux Mint 14 pourrait être un millésime parmi toutes les versions de cette distributions à cause de ces nombreuses nouveautés. Le cycle de développement de 6 mois a permis d’avoir de la maturité sur la stabilité des nouveaux composants. Et ce ne serait pas étonnant que Linux Mint 14 figure en bonne place parmi les meilleurs distributions Linux 2013 !

 

Linux Mint 14 se base sur Ubuntu 12.10, MATE 1.4, Linux 3.5 et Cinnamon 1.6.

lundi, décembre 03, 2012

Vidéo sur l’éditeur d’article de Wordpress et les éditeurs externes (Windows Live Writer et Blogdesk)

 

Dans cette vidéo, j’explique comment publier son premier article dans Wordpress. On va voir les différentes options de l’éditeur d’articles de Wordpress, les types de format d’articles ainsi que l’assignation de l’article à une catégorie. J’explique aussi l’avantage des éditeurs externes tels que Windows Live Writer et Blogdesk pour mieux bloguer avec Wordpress.

 

Editeur article de Wordpress, Windows Live Writer, Blogdesk

Vidéo sur les permaliens de Wordpress

 

Je commence une nouvelle série de tutoriels sur Youtube appelée Wordpress pour tous. J’y aborderais différents aspects de Wordpress pour mieux utiliser ce CMS. Au lieu de faire des longs tutoriels, je ferais juste des petites vidéos pour expliquer les options de base. Dans cette première vidéo, j’explique les permaliens de Wordpress et comment les configurer pour améliorer son SEO.

 

Tutoriels sur les Permaliens de Wordpress

jeudi, novembre 29, 2012

Créer un effet accéléré sur une vidéo Youtube

 

Une technique pour rendre intéressante ses vidéos est de leur donner un effet d’accéléré. Ce type d’effet est assez facile à faire et cela peut donner de bons résultats. On l’utilise souvent pour créer ce qu’on appelle des SpeedArts, c’est à dire des tutoriels sur le graphisme ou autre qu’on va passer en mode accéléré en ajoutant une musique de fond. La plupart des logiciels de montage permettent de créer un effet d’accéléré sur une vidéo Youtube, mais on va utiliser VirtualDub pour cette fois. Vous pouvez aussi le faire avec Windows Movie Maker si c’est nécessaire. Donc, vous lancez VirtualDub et ouvrez votre fichier vidéo :

effet-accelere-video-youtube_1 

C’est une vidéo pour installer Wordpress.  Ensuite, vous allez dans Vidéo/Fréquence d’images :

 

effet-accelere-video-youtube_2

Dans la boite de dialogue qui s’affiche, vous verrez la fréquence d’images de la vidéo dans la partie Ajustement de la fréquence de la source :

effet-accelere-video-youtube_3

Vous activez l’option Changer en et vous entrez une fréquence d’images pour votre effet d’accéléré sur votre vidéo Youtube. Pour calculer cette accélération, vous regardez la valeur dans Identique qui est de 15 FPS dans mon cas. Et si je veux une accélération par trois, alors je vais mettre 45 FPS dans l’option Changer en.

effet-accelere-video-youtube_4

Et c’est tout… Vous venez de créer un effet d’accéléré sur une vidéo Youtube ! Et vous pouvez également ajouter une musique de fond si vous le souhaitez. Allez dans Audio et choisissez l’option Fichier Audio Externe et sélectionnez votre musique.

effet-accelere-video-youtube_5

 

Ensuite, on va enregistrer notre vidéo accéléré avec sa musique de fond. Une chose à comprendre concernant l’effet d’accéléré sur une vidéo est que cela peut dégrader la qualité finale si vous l’encodez de nouveau. De ce fait, on va sélectionner l’option Vidéo/Copie de flux direct. Cette option dit à Virtualdub de ne pas faire d’encodage ou de compression. Et vous aurez la qualité d’originale avec les changements bien sûr.

effet-accelere-video-youtube_6

 

Une dernière chose. L’effet d’accéléré sur une vidéo doit être uniquement utilisé sur une vidéo sans audio. Si vous le faites avec une vidéo avec du son (votre voix et de la musique) alors le résultat sera vraiment Space !! Si vous ne voulez pas mettre de la musique de fond, alors vous devez désactiver l’audio avant le rendu. Il suffit de sélectionner l’option Audio/Sans audio.

 

Vidéo pour créer un effet accéléré sur une vidéo Youtube

 

Effet accéléré vidéo Youtube

mercredi, novembre 28, 2012

Ajouter des sous-titres à vos vidéos Youtube



Youtube est devenu la plus grande plateforme de vidéos sur le Web. Et tout le monde veut devenir un star et devenir riche… Même si 99 % des Youtubeurs se cassent la gueule, certains réussissent à percer.  Parmi les recommandations de Google pour créer de bonnes vidéos, il propose d’ajouter des sous-titres à vos vidéos Youtube. C’est très facile à faire même si c’est fastidieux. Le sous-titre permet de mieux expliquer la vidéo quand le son est de mauvaise qualité et il offre une accessibilité aux malentendants. Un sous-titre d’une vidéo Youtube n’est qu’un simple fichier de texte avec des notations de temps et du texte synchronisé. Ci-dessous est un exemple de fichier sous-titre pour une vidéo Youtube :


[INFORMATION]
[TITLE]
[AUTHOR]
[SOURCE]
[PRG]
[FILEPATH]
[DELAY]0
[CD TRACK]0
[COMMENT]
[END INFORMATION]
[SUBTITLE]
[COLF]&HFFFFFF,[STYLE]bd,[SIZE]24,[FONT]Tahoma
00:00:00.00,00:00:05.00
Bonjour, nous allons installer Wikimedia, le script de Wiki qui est utilisé par Wikipedia
00:00:05.00,00:00:10.00
Vous pouvez télécharger le script de Wikipedia sur [br]http://www.mediawiki.org/, décompressez l'archive sur le PC. [br]Et copiez les fichiers sur un répertoire dans le dossier htdocs de Xampp.
00:00:10.00,00:00:15.00
On crée le répertoire et on copie les fichiers
00:00:15.00,00:00:30.00
On lance Xampp en cliquant sur xampp_start.exe


Comme vous pouvez le voir, le format est très simple. On a les intervalles de temps et le texte correspondant. Vous pouvez le faire à la main ou utiliser un logiciel tel que Subtitle Workshop qui est disponible gratuitement et il est même recommandé par Google. Ce logiciel supporte des dizaines de formats de sous-titre et il est assez simple à utiliser. Vous lancez le logiciel :
ajouter-sous-titre-video-youtube_1

La partie supérieure de Subtitle Workshop contiendra la vidéo que vous voulez sous-titrer. La partie inférieure vous permet de créer les sous-titres proprement dit. Donc, on va ouvrir un fichier vidéo appelé Installer Wikimedia pour ajouter des sous-titres à votre vidéo Youtube. Cliquez sur Movies/Open :
ajouter-sous-titre-video-youtube_2 
Ensuite, sélectionnez votre vidéo à sous-titrer :
ajouter-sous-titre-video-youtube_3

La vidéo va s’afficher dans Subtitle Workshop :
ajouter-sous-titre-video-youtube_4
Cliquez sur File/New Subtitles :

ajouter-sous-titre-video-youtube_5

Une nouvelle ligne de sous-titre va apparaitre dans la partie inférieure de Subtile Workshop :
ajouter-sous-titre-video-youtube_6


Et vous pouvez configurer votre sous-titre. La durée d’affichage et le début et la fin du sous-titre se trouvent tout en bas. Changez les valeurs selon votre convenance. La valeur par défaut est d’une seconde ce qui est insuffisant dans la plupart des cas. A chaque fois que vous changez une valeur dans le chronomètre, n’oubliez pas de valider par la touche Entrée sinon les changements ne seront pas effectués. A coté, vous avez le champs de texte pour écrire votre sous-titre de vidéo Youtube.
ajouter-sous-titre-video-youtube_7

Pour ajouter un nouveau sous-titre, vous utilisez la touche de clavier Inser (Et non le File/New Subtitles qui concerne le fichier et non le sous-titre). A chaque sous-titre, utilisez toujours la touche Insert. Si vous n’avez jamais ajouté de sous-titre à une vidéo Youtube, les premiers pas risquent d’être un peu fastidieux, mais vous comprendrez le truc au fil du temps. Quand vous avez fini tous vos sous-titres, enregistrez le fichier de sous-titre. Subtitle Workshop propose des dizaines de format, mais choisissez le format SubViewer 2.0, car il est l’un des formats de sous-titres recommandés par Google et vous devriez avoir un fichier avec l’extension .sub.

ajouter-sous-titre-video-youtube_8

ajouter-sous-titre-video-youtube_9 

Et c’est tout ! Pour ajouter vos sous-titres à la vidéo Youtube, connectez-vous, modifiez la vidéo et cliquez sur Sous-Titres. Google vous demandera d’uploader le fichier de sous-titre et il vous demandera la langue. Et voilà, vous avez ajouté des sous-titres à votre vidéo Youtube. Notez que les sous-titres ne sont pas visibles par défaut, car il faut que le visiteur clique sur le bouton CC pour les activer. Et vous n’avez qu’à l’expliquer dans le descriptif de votre vidéo.
Les sous-titre que vous créez avec Subtitle Workshop fonctionnent aussi avec VLC si vous voulez sous-titrer des films ou des séries. Les seules conditions sont que le nom de la vidéo et du fichier de sous-titre soient identiques et qu’ils soient dans le même répertoire. Si votre vidéo s’appelle MaVidéo.mpg alors le fichier de sous-titre devra aussi s’appeler MaVidéo.sub.  Si vous lancez votre vidéo avec VLC, les sous-titres apparaitront automatiquement comme l’exemple ci-dessous :

ajouter-sous-titre-video-youtube_10
Le logiciel Subtitle Workshop est vraiment puissant et il permet de configurer les sous-titres dans les moindres détails. A vous de jouer avec ces options.

Vidéo pour ajouter des sous-titres avec Youtube




samedi, novembre 17, 2012

Vidéo pour installer et configurer Drupal 7

 

Je vous propose la vidéo ci-dessous pour installer et configurer Drupal 7. Etant donné que ce CMS est très complexe, j’aborde juste les bases. Ainsi, on va installer Drupal, le configurer, ajouter un article, créer un nouveau format de texte. On va également utiliser le concept des blocs et de la structure pour créer une navigation de base. Et on parlera brièvement du concept des modules.

 

 

Installer et configurer Drupal 7

samedi, novembre 10, 2012

Quelles perspectives pour la rédaction web à Madagascar en 2013 ?

 

Même si c’est un peu tôt de faire des perspectives sur la rédaction web à Madagascar pour 2013, on peut quand même faire quelques prévisions sur l’évolution de ce secteur. Afin de comprendre cette évolution, il est nécessaire de comprendre celle qui concerne la connectivité en général et on s’aperçoit que les choses s’améliorent progressivement. Le prix de la connexion est plus abordable (même si elle reste chère pour la majorité des ménages). Ainsi, une connexion haut débit illimitée est encore inaccessible pour la majorité, mais les tarifs de la connexion mobile ne cessent de baisser. Une augmentation des internautes s’accompagne aussi d’une augmentation des opportunités sur le travail sur le web. Madagascar étant en proie à des crises cycliques qui fragilisent l’économie, il est intéressant d’avoir une source de revenu supplémentaire et qui ne dépende pas des aléas locaux.

La qualité de la rédaction web à Madagascar a pointé vers le caniveau sur ces deux dernières années. Les intermédiaires de tout poil ont nuit à la réputation du secteur, car ils ont engagés des rédacteurs web malgaches qui n’avaient aucune expérience. Ainsi, de simples étudiants sont transformés en rédacteurs alors qu’ils ne connaissent aucune base de l’écriture web. Par ailleurs, cette tendance vers le bas s’est également accompagnée d’une raréfaction des clients qui ont étés touchés durement par les mises à jour des moteurs de recherche. Il ne suffit plus d’écrire des descriptifs de quelques lignes pour attirer des visiteurs. Etant donné que le type de client pour la rédaction web à Madagascar était le genre du contenu en masse avec des milliers d’articles sur un seul sujet, la qualité a baissé en général. Mais on assiste à une petite amélioration dans le secteur. Les rédacteurs indépendants tentent de prospecter manuellement les clients et ce type de relation est bien plus intéressant, car on bénéficie de meilleurs prix et de conditions de travail. Le gouvernement planche également sur la législation du commerce électronique et du web en général. J’espère vraiment que cette législation va permettre d’assainir et de faciliter le paiement en ligne, car c’est l’un des plus gros problèmes de ce pays. Des compagnies telles que Paypal n’envisagent même pas de s’implanter à Madagascar à cause du marché noir sur les devises.

Un assainissement complet du secteur leur donnerait confiance et d’autres sociétés leur emboiterait le pas. Etant donné que le client de la rédaction web à Madagascar privilégie avant tout des couts abordables, le paiement en ligne avec ses commissions moindres serait une avancée majeure pour le développement de ce secteur. Mais il faut aussi faire attention de ne pas se laisser embobiner par les intermédiaires douteux qui ne font qu’exploiter les rédacteurs qui ne connaissent pas toujours les réalités de la rédaction web.

Les prix de la rédaction web à Madagascar commencent à partir de 5 euros pour un article de 300 mots, mais cela reste très minime par rapport à la difficulté. Les prix moyens avoisinent autour des 7 euros pour franchir le cap des 10 euros si le client opère directement avec le rédacteur. Si le prix est trop bas, cela signifie qu’il y a un intermédiaire entre les deux et qui prend la plus grosse partie. Certes, il est difficile pour les clients de faire confiance à des rédacteurs qui vivent à l’autre bout du monde et c’est aux rédacteurs web malgache de les convaincre.  C’est pourquoi, je dis que l’amélioration de la connectivité internet permettra de faire évoluer le secteur dans le bon sens. Les rédacteurs web malgaches ne doivent pas se contenter de prospecter les clients, mais ils doivent également cultiver leur présence en ligne à l’aide des blogs et des réseaux sociaux. Non seulement, cela leur donnerait une petite source de revenu grâce aux publicités, mais le client pourra constater de visu la qualité du rédacteur web malgache.

Un point essentiel de la rédaction web à Madagascar en 2013 est que les clients se rendent compte que la qualité a un prix et qu’il faudra débourser bien plus qu’autrefois pour bénéficier de bons articles.

mardi, octobre 30, 2012

4 utilitaires pour retrouver le menu Démarrer dans Windows 8

 

L’une des choses les plus déroutantes dans Windows 8 est l’absence du menu Démarrer. Cependant, il existe de nombreuses solutions fournies par des développeurs pour retrouver le menu Démarrer dans Windows 8 et on vous en présente 4 d’entre elles.

 

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Win8StartButton permet de bénéficier à la fois de l’interface de Windows 7 et de Windows 8. Ainsi, il permet de retrouver le menu Démarrer dans votre Windows 8, mais son apparence ressemble à une version réduite de l’écran de démarrage de Windows 8. Quand vous lancez ce menu, une barre de recherche s’affiche en permanence vous permettant de taper le nom des programmes pour les lancer.

Cette option est très pratique, mais cet utilitaire n’est pas bien traduit et ainsi, de nombreuses options sont affichées en allemand.

 

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Start8 fourni par Stardock est sans doute la meilleure solution pour retrouver le menu Démarrer dans Windows 8. L’aspect est soigné et il supporte la recherche et la navigation rapide à Mes Documents, Mes images et d’autres répertoires fréquemment utilisés. Et si vous n’aimez pas les espèces de miniatures du Bureau, vous pouvez configurer Start8 de sorte qu’il se lance directement en mode bureau. Cet utilitaire est payant (5 dollars), mais une version d’évaluation permet de l’utiliser pendant 30 jours.

 

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Start is Back est encore en développement, mais il permet non seulement de retrouver le menu Démarrer dans Windows 8, mais aussi d’en configurer de nombreux aspects. Vous pouvez aussi le lancer directement en mode Bureau et vous pouvez même désactiver les menus qui apparaissent quand vous survolez la souris sur les coins de votre bureau Windows 8. Pour le moment, Start is Back est gratuit dans sa version bêta, mais il va devenir payant dès qu’il sortira en version stable.

 

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Si vous cherchez une solution gratuite et performante, alors Classic Shell est pour vous. A la base, il a été conçu pour utiliser le bouton Démarrer de Windows XP sous Windows Vista et Seven, mais il a été mis à jour pour qu’on puisse retrouver le menu Démarrer sous Windows 8. En plus des fonctionnalités standard fournies par Classic Shell, il permet aussi d’accéder aux applications Metro. Etant donné que le programme est gratuit et qu’il est maintenu depuis mal de temps, on peut l’utiliser sans craindre un arrêt de développement ou d’autres choses de ce genre.

En conclusion, si vous voulez un beau menu Démarrer sous Windows 8 et que vous êtes prêt à payer 5 dollars, je vous recommande Start8 sinon vous pouvez toujours tester Classic Shell. Cependant, il suffit de quelques semaines pour s’habituer à la nouvelle interface de Windows 8 donc..

Mettre à jour Windows 8 pas à pas

 

 

Windows 8 est enfin sorti officiellement et la mise à jour de Windows 8 est d’une simplicité enfantine. Toutes vos applications existantes fonctionneront dans Windows 8 et le Windows Store offre de nombreuses autres applications si vous voulez maximiser votre expérience avec Windows 8. La recherche sur le bureau est plus rapide avec Windows 8, l’interface est plus fluide et le système se lance plus facilement. Par ailleurs, vous n’aurez plus besoin d’installer un autre antivirus dans Windows 8 puisque celui-ci intègre l’excellent Windows Defender qui a été considérablement amélioré.

Si vous avez déjà téléchargé et installer Windows 8 Beta, vous serez déjà familier avec l’interface sinon il vous faudra quelques jours pour vous adapter. Même si les critiques sont nombreuses, la mise à jour de Windows 8 est une étape majeure et indispensable pour tous ceux qui veulent continuer leur route avec Microsoft.

 

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Acheter Windows 8 Pro sur Amazon

Mettre à jour Windows 8 pas à pas

 

Si vous voulez mettre à jour Windows 8, vous aurez besoin des trois choses suivantes :

  1. Une machine sous Windows XP, Vista ou XP. Le type de version de ces systèmes n’a pas d’importance. Ainsi, les étapes sont les mêmes que vous ayez Windows XP Pro ou Windows 7 Personnel.
  2. Un moyen de payer la mise à jour (Paypal ou carte de crédit). Ainsi, la mise à jour de Windows 8 Professionnel coute environ 40 dollars.
  3. Une connexion internet à haut débit pour télécharger l’installeur de Windows 8 (qui pèse près de 2,05 giga-octets). Vous pouvez également acheter la version DVD de l’installateur de Windows 8, mais ce n’est pas nécessaire puisqu’il est facile de créer son propre DVD bootable pour Windows 8.

Notez que vous achetez et installez une mise à jour de Windows 8, aussi vous ne pourrez plus retourner sur votre ancienne version de Windows.

Une chose importante concerne vos applications existantes. Elles continueront à fonctionner uniquement si vous mettez à jour de Windows 7 vers Windows 8 ! Si vous mettez à jour depuis Windows XP ou Visa vers Windows 8, vos données seront préservées, mais vous devrez réinstaller les programmes.

Vous avez tout rassemblé ? Alors c’est parti pour la mise à jour de Windows 8.

En premier, téléchargez le programme d’assistant de la mise à jour de Windows 8. Cet utilitaire vérifiera votre ordinateur et affichera les programmes et les périphériques qui ne seront pas compatibles avec Windows (c’est assez rare à moins que votre matériel soit très ancien).

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Ensuite, vous achetez la mise à jour de Windows 8 directement dans l’assistant de mise à jour. Choisissez l’option Checkout, entrez vos informations de paiement et l’écran suivant affichera la clé de votre licence de Windows 8 que vous aurez peut-être besoin pendant l’installation de Windows 8. Vous n’avez pas besoin de la noter puisque Microsoft vous l’enverra par mail.

Important : Je répète encore une fois que vous achetez uniquement la mise à jour de Windows 8. Cela implique que cette version de Windows 8 est uniquement valide pour votre machine actuelle. Vous ne pouvez pas utiliser cette licence sur une autre machine. Si vous voulez installer Windows 8 à partir de zéro, vous avez besoin d’un utilitaire appelé System Builder. Le hic est que ce dernier n’est pas encore disponible pour tous les pays.

 

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L’installeur téléchargera maintenant les fichiers de l’installeur Windows 8 sur votre machine. Le processus peut prendre plusieurs heures puisque ces fichiers pèsent aux environs de 2 Go.

 

Astuce : Les fichiers de l’installeur de Windows 8 sont stockés dans le répertoire C:\ESD\Windows\Sources. C’est un dossier caché et donc vous devrez activer l’affichage des fichiers et dossiers pour l’afficher.

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Une fois que l’installeur de Windows est téléchargé, vous pouvez continuer l’installation de Windows 8 ou vous pouvez choisir l’option “ Installer en créant un nouveau média “. Avec cette dernière méthode, vous mettez les fichiers de l’installeur sur un fichier ISO et vous les gravez sur un DVD directement à partir de cet assistant. Cela peut être pratique si vous voulez réinstaller Windows 8 et que vous ne pouvez plus accéder à votre disque dur.

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Quand vous avez gravé le DVD, faites un double clic sur Setup Windows sur votre bureau et vous pouvez relancer l’installation de Windows 8. L’installation est disponible en mode Clean ou en préservant vos réglages, préférences et programmes de votre ancien Windows. Si vous mettez à jour depuis Windows 7 vers Windows 8, choisissez cette option. Vous n’avez plus qu’à cliquer sur Installer maintenant et l’installeur se chargera du reste !

vendredi, octobre 26, 2012

Windows 8, bienvenue dans un monde sans PC dominé par Linux !

De nombreuses choses ont changées depuis la dernière version majeure de Windows. Les Netbooks étaient la tendance, l’iPad était inconnu et Nokia était toujours le leader des ventes de téléphones dans le monde. En 2009, on comptait uniquement 179 millions de téléphones vendus à travers le monde tandis qu’en 2012, les ventes dépassent les 146 millions d’unités rien que pour un seul trimestre. Sans l’adoption massive des tablettes et des Smartphones, Microsoft dominerait encore le monde de l’ordinateur personnel. Linux, même s’il était le plus connu dans l’environnement de serveurs, était inexistant dans l’esprit des utilisateurs lambdas. Il est apparu brièvement dans le secteur de Netbook jusqu’à ce que Microsoft fasse pression sur les constructeurs pour qu’ils arrêtent la production des machines pour Linux et qu’ils retournent à Windows.

Mais le monde a changé. En 2009, Google Android était présent sur uniquement 3,9 % des parts de marché des Smartphones tandis qu’en 2012, il frôle les 64 %. Dès 2011, les ventes de Smartphones et de tablettes ont dépassées celle des PC. Et n’oublions pas qu’Android se base sur l’Open Source et Linux et les utilisateurs s’habituent progressivement à ce système d’exploitation. Même s’il est trop tôt pour crier sur tous les toits : “ C’est l’année de Linux pour les Desktops ! “, on peut dire que Linux a bénéficié de la domination d’Android. En bref, Linux est absolument partout. Le Kindle Fire d’Amazon s’est vendu à près de 5 millions d’unités. Des superbes tablettes tels que le Nexus 7 ou la Galaxy Samsung Tab a tout dévasté sur son passage. Samsung a annoncé une augmentation historique de ses bénéfices grâce à la série des Samsung Galaxy et Tab avec un chiffre d’environ 7,4 milliards de dollars. Le monde a changé sans Microsoft. Aujourd’hui, tout le monde peut acheter un ordinateur sous Linux sur Amazon pour moins de 250  dollars (le Chromebook). En fait, vous ne pouvez plus en acheter, car le stock est déjà épuisé. Et contrairement à ce qui s’est passé pour le Netbook, Microsoft n’a pas pu faire pression sur les constructeurs parce que pour faire pression sur Google, il faudrait que Google dépende de Microsoft pour créer ses produits. Google ne crée même pas de produits, car c’est une entreprise de services. Acer, Dell, HP et les autres sont obligés de subir la domination de Microsoft, mais pas Google.

La tendance actuelle de la technologie est que le Hardware sera de plus en plus abordable sinon totalement gratuit. Ces équipements bon marché utiliseront du logiciel Open Source dont l’objectif sera d’exploiter les services en ligne. Amazon a déclaré qu’il perdait de l’argent sur chaque vente du Kindle Fire. Et avec un prix de 250 dollars pour un Chromebook, on peut imaginer la même chose pour Google. Les bénéfices proviennent des services que vous achetez ou de l’expérience avec l’équipement. Et comme le vice président de Chrome l’a déclaré au New York Times : Avant tout, Chrome OS exploite tous les services de Google qui sont intégrés directement dans le matériel.

Microsoft est entre le marteau et l’enclume dans ce nouveau monde sans PC et où il trouve Linux à chaque coin. Microsoft était habitué à un monde où le logiciel nécessitait une licence par utilisateur et il vient de découvrir que ce nouveau monde est à l’opposé de leur philosophie. Ils ont cependant compris que l’avenir de l’ordinateur personnel se tournerait vers la portabilité et Windows 8 est un système d’exploitation hybride convenant pour les PC de bureau, les tablettes et les téléphones. C’est bien que Microsoft reste dans la course, mais Windows 8 ressemble à une fiche qu’on pourrait brancher dans de nombreuses prises. Si l’idée de base est bonne, cela gêne considérablement les utilisateurs habitués à Windows. Pour eux, Windows s’utilise avec un clavier et une souris et non avec un écran tactile. Un analyste du groupe Gartner a déclaré : “ J’apprécie Windows 8 sur une tablette, mais en aucun cas sur un PC alors que c’est là que je veux l’utiliser.

Cette phrase résume le défi des systèmes d’exploitation qui veulent cibler plusieurs périphériques et utilisateurs sans la puissance de l’Open Source. Les deux systèmes d’exploitation de Google se basent sur Linux, Chrome est pour les ordinateurs portables et Android pour les téléphones. Alors pourquoi Google a réussi à créer et à imposer deux versions de son système tandis que Microsoft a lamentablement échoué ?

Contrairement à Microsoft, Google a pu exploiter une impressionnante collection de R&D (Recherche et Développement) issus de l’Open Source. Premièrement, on a le kernel de Linux (dont le R&D est estimé à 10 milliards) et d’autres projets tels que Webkit qui ont permis de créer Android et Chrome OS. En 2010, Microsoft possédait 89 000 employés tandis que Google en avait 24 000. Même si les revenus de Microsoft étaient plus élevés, ceux de ses employés étaient inférieurs à Google (0,7 millions  pour Microsoft et 1,2 millions pour Google). Même avec des employés et des revenus en nombre inférieur, Google a été capable de construire deux systèmes d’exploitation optimisés pour deux secteurs qui représentent le futur de l’informatique personnelle, à savoir, le téléphone intelligent et la tablette tactile. Et ils ont pu le proposer gratuitement, car ils l’ont construit à partir de l’Open Source.

 

Forbes_Global_PC_Device_Sales_by_OS Le mode verrouillé de Microsoft va aussi créer une véritable pagaille sur les prix. Les produits Windows seront toujours plus chers que leurs homologues sous Linux parce qu’ils doivent répertorier le prix de l’équipement des constructeurs. La plupart des tablettes sous Windows coutent entre 500 et 900 dollars. Les Ultrabooks sous Windows coutent entre 800 et 1 200 dollars. On voit la différence effarante comparé à ceux proposés par les dérivés d’Android et de Chrome. Si vous possédez entre 200 et 300 dollars, vous pourrez vous offrir soit un Google Chromebook, soit un Kindle Fire d’Amazon, soit une tablette Google Nexus 7. Par ailleurs, on bénéficiera d’une quantité innombrable de services en ligne fournis par leurs constructeurs respectifs. Pourquoi dépenserais-je plus d’argent pour promouvoir un mode de consommation et d’utilisation qui sera toujours plus verrouillé ?

Par ailleurs, le monde proposé par Microsoft pourrait provoquer une adoption plus massive de Linux dans le monde de l’entreprise. L’environnement informatique d’une entreprise se base principalement sur la virtualisation, la sécurité, la standardisation, le déploiement automatisé et la gestion et non des commandes sur un écran tactile. Il sera intéressant de voir si les produits qui sont adoptés par le grand public bénéficieront de la même pénétration dans le secteur des entreprises.

 

Forbes_Global_PC_Device_2-2_ On peut espérer une domination lente, mais certaine de Linux dans le futur de la technologie et des consommateurs. Même si Windows 8 arrive à préserver sa clientèle des entreprises, on peut dire que cela n’a aucune importance. A une époque, Microsoft était présent sur 95 % des ventes de PC. Mais de nos jours, si on prend en compte l’avènement du Smartphone, des tablettes et d’autres périphériques toujours plus connectés avec Linux, la part de Microsoft s’est réduit à moins de 30 % sur ce marché en 2012.

 

 

 

 

Bienvenue dans l’ère post-PC, Microsoft ! Je pense que tu trouvera un monde bien différent que celui tu as connu !

 

 

 

Source de l’article (Traduction libre)

dimanche, octobre 07, 2012

L’affiliation avec Amazon, avantages et inconvénients

 

Dans mon article sur l’affiliation pour les nuls qui couvrait Commission Junction, Netaffiliation et Google Affiliate Network, j’avais oublié le programme d’affiliation d’Amazon, car je ne l’utilise pas beaucoup. En fait, je me suis inscrit après avoir écrit l’article, mais malgré sa popularité grâce à une centralisation de tous les produits, l’affiliation avec Amazon n’est pas une sinécure même si on possède plusieurs options pour promouvoir ses produits. Premièrement, l’inscription est assez facile puisqu’on est accepté directement dans un premier temps. Dès l’inscription, vous avez accès à tous les outils pour l’affiliation avec Amazon, mais par la suite, votre site devra être approuvé et ce qui n’est pas encore mon cas pour le moment. L’un des principaux atouts de l’affiliation avec Amazon est que la recherche de produits est facilitée au maximum. L’interface sobre d’Amazon est l’un de secrets de sa popularité et ce n’est pas pour déplaire aux amateurs de l’affiliation. Il suffit d’entrer n’importe quel terme et on aura des résultats pertinents dans 90 % des cas.

Par ailleurs, dès que le résultat s’affiche, l’affiliation d’Amazon vous propose directement le lien affilié sans devoir passer par une étape supplémentaire et on est loin de la complexité de Commission Junction. C’est pourquoi, de nombreux débutants se lancent dans l’affiliation avec Amazon, mais d’après les avis que j’ai pu lire ici et là, ce n’est pas la panacée et vous aurez de la chance si vous gagnez de 2 à 5 euros par jour à condition que vous avez des visiteurs ciblés et un contenu assez spécialisé. Un autre avantage de l’affiliation avec Amazon est les prix des produits et on est étonné devant la différence des autres plateformes d’affiliation. J’avais l’habitude de proposer des livres sur des site tels que Chapitre.com et Dictatibook.com avec des prix qui commençaient à 15 euros pour atteindre des sommets de 50 euros et plus. Sur l’affiliation avec Amazon, les prix dépassent rarement les 20 euros pour la plupart des ouvrages et Amazon propose parfois des promotions qui divisent ce prix par deux. Et évidemment, un produit abordable attirera plus d’acheteurs potentiels.

Enfin, notre troisième atout avec l’affiliation d’Amazon est les nombreux moyens de mettre en avant ses produits. On a évidemment les liens et les bannières classiques et leur mise en place est un jeu d’enfant, mais j’ai aussi apprécié les Widgets qui sont disponibles en produits favoris, nuages de tag ou les bonnes affaires. Quand vous créez un Widget d’affiliation d’Amazon, vous pouvez configurer précisément la rubrique des produits qu’il va afficher. Sur un de mes blogs, j’ai sélectionné une rubrique relative à la spiritualité et à la religion et voici le résultat :

affiliation-amazon

Comme on peut le voir, le Widget de l’affiliation avec Amazon va droit à l’essentiel. On a d’abord le titre sur les bonnes affaires, la miniature du produit, son titre, le nombre d’étoiles indiquant le vote des acheteurs ainsi que son prix. Remarquez la mention barrée et le prix promotionnel juste à coté. Mieux encore, un prix pour le livre d’occasion est aussi disponible. Ainsi, tout est fait pour inciter le visiteur à l’achat. Et on peut le faire pour toutes les rubriques d’Amazon et aussi pour les sous-catégories de la rubrique principale. Cependant l’un des inconvénient du Widget d’affiliation avec Amazon est que cela surcharge votre page à cause du code JavaScript, mais pour le moment, je vais le tester pour voir que cela donne.

L’autre option propre à l’affiliation avec Amazon est la boutique aStore qui vous permet de créer une mini-boutique selon vos produits et de l’intégrer facilement à vos pages. Par rapport au Widget, au lien et à la bannière, cette mini-boutique est bien plus intrusive et je ne le conseille pas sauf dans des conditions spéciales. Par exemple, vous pouvez consacrer des pages entières à cette boutique Amazon ou encore si vous vendez vos propres produits sur Amazon et que vous voulez aussi les promouvoir sur votre propre site ou blog.

Parmi les inconvénients de l’affiliation avec Amazon, on peut citer l’omniprésence des produits généralistes et grand public. Dès que vous cherchez un produit spécialisé (ce qui est mon cas avec certains de mes autres blogs), Amazon déconne à mort et affiche des résultats incohérents. Dans ces cas, l’affiliation directe avec l’éditeur ou l’entreprise d’origine du produit est préférable. Le second inconvénient et non des moindres est le faible pourcentage de la commission qui est de 5 % pour les débutants et cela augmente de manière infime en fonction de votre performance. Les autres plateformes d’affiliation commencent à 7 % au minimum jusqu’à 20 % sur certains produits. De ce fait, j’utiliserais l’affiliation avec Amazon comme une source complémentaire lorsque les autres plateformes sont trop chères ou incohérentes. Un autre avantage d’Amazon est que tout est centralisé sur une seule interface. Sur les autres plateformes, on est parfois obligé de jongler avec plusieurs annonceurs possédant leurs propres conditions ce qui peut devenir rapidement cauchemardesque pour la gestion et le suivi des rémunérations. C’est surtout le cas chez Google Affiliate Network où chaque annonceur possède ses propres conditions.

 

L’arnaque d’un site Made for Amazon et le nom de domaine exact du mot-clé

Je ne comprendrais jamais certains marketeurs qui donnent des conseils obsolètes et même dangereux sur l’affiliation avec Amazon. Un article que j’ai récemment lu datant de septembre 2012 prétend gagner 50 euros par jour avec Amazon avec la technique de la longue traine associée au nom de domaine. Par exemple, vous avez trouvé que le secteur de chaussure en daim pour homme est assez rentable et attire un certain nom de visiteur, donc, vous créez un nom de domaine du genre chaussure-daim-homme et vous mettez en place votre affiliation avec quelques pages. Depuis mai 2012, Google a annoncé qu’il ne considérait plus ces noms de domaine super optimisés dans son référencement et qu’ils peuvent même être classés comme spam dans certains cas.

Par ailleurs, l’affiliation d’Amazon ne marchera probablement pas avec ce type de technique, car le visiteur n’est pas assez con pour cliquer à l’aveugle sur ce genre. Je me souviendrais toujours de ma première vente avec l’affiliation. Le lecteur a acheté un livre et il me le fait savoir dans un mail en indiquant qu’il aurait pu aller directement sur le site marchand  sans cliquer sur le lien affilié, mais qu’il l’a fait pour me remercier de ce qu’il avait appris sur le blog (ce n’était pas celui-ci) sur plusieurs sujets. De ce fait, la fidélisation et la confiance sont les maitres mots pour une affiliation réussie. Et on doit oublier ces tactiques d’un autre âge qui consiste à écrire quelques pages et à mettre en place une affiliation avec Amazon pour gouter au fameux rêve du revenu passif automatisé (un blog qui vous rapporte alors que vous n’y touchez pas depuis des mois).

samedi, octobre 06, 2012

Utiliser Linux avec la ligne de commande

 

 

 

Utiliser la ligne de commande sous Linux

Se connecter en tant que root

Des exemples pratiques de la ligne de commande sous Linux

S'orienter avec la commande pwd
Lister les fichiers avec la commande ls
Se déplacer en ligne de commande avec la commande cd
Afficher avec la commande echo et cat
Copier et déplacer les fichiers avec les commandes cp et mv
Changer d'utilisateur avec les commandes su et exit
Changer les permissions des fichiers avec la commande chmod
Supprimer des fichiers avec la commande rm

Introduction au Shell de Linux

L'auto-suggestion des commandes Linux par la touche Tabulation
L'historique des commandes sous Linux

Programmer le Shell Linux

La variable d'environnement PATH dans Linux

J'ai délaissé un peu le dossier sur l'installation de Linux et de l'installation d'un serveur web avec Linux. Dans notre dernier article, nous avons parlé d'utiliser Linux au quotidien avec des tâches basiques. Cette fois, nous abordons l'un des aspects les plus puissants de Linux avec la ligne de commande. Contrairement à Windows ou à Mac, l'interface graphique est facultative dans Linux. Si vous êtes un utilisateur expérimenté ou que vous avez un certain besoin (par exemple, des anciens ordinateurs), alors vous pouvez utiliser toutes les fonctionnalités de Linux avec la ligne de commande. En fait, les commandes de la ligne de commande Linux sont plus rapides que les étapes avec un environnement tel que Gnome ou KDE. Mais Linux a suivi l'évolution de l'informatique et de nos jours, de nombreux environnements graphiques sont disponibles, mais la ligne de commande reste le meilleur ami de l'administrateur de Linux.

Comme dans nos précédents articles, nous utilisons la distribution Fedora et l'environnement Gnome. Pour accéder au terminal dans Gnome, allez dans Applications/Outils Système/Terminal.

 

utiliser-ligne-commande-linux_1

 

Note : Notez que comme toutes choses dans Linux, le terminal de Gnome peut être entièrement personnalisé. Ainsi, vous pouvez changer son arrière-plan (couleur ou image), jouer sur l'opacité, utiliser différents tailles et polices de caractères. Vous pouvez changer ces réglages dans allant dans Edition/Profil Actuel.

 

utiliser-ligne-commande-linux_2

 

Pour comprendre la puissance de la ligne de commande sous Linux, prenons un exemple concret sur les étapes en mode console et leur équivalent en mode graphique. Ainsi, la commande suivante :

[kermit@swinetrek ~]$ find /var/backup/* -ctime +5 -exec rm {} \;

Cette commande Linux permet de supprimer les sauvegardes du système qui datent de plus de 5 jours. Cette commande utilise find pour chercher les fichiers dans le répertoire /var/backup qui datent de moins de 5 jours. Pour chaque fichier trouvé, il enchaine avec la commande rm qui le supprime. Mais de nos jours, la capacité des disques durs permet d'éviter d'utiliser trop fréquemment cette commande. Par ailleurs, cette commande Linux serait plus efficace si on la combinait avec un processus automatisé qui pourrait supprimer automatiquement les fichiers datant de plus de 5 jours.

Maintenant, comparons la même tâche en mode graphique :

  • Utiliser la souris
  • Double-cliquer sur l'icône Poste de Travail sur le bureau
  • Double-cliquer sur le système de fichier pour revenir au dossier racine
  • Double-cliquer sur le répertoire var pour ouvrir ce dossier
  • Double-cliquer sur le répertoire backup
  • Sélectionner la vue sur liste pour voir les dates de création des fichiers
  • Utiliser la touche Ctrl pour sélectionner les fichiers à supprimer
  • Faire un clic-droit et sélectionner Supprimer dans le menu contextuel
  • Pour supprimer définitivement les fichiers, retourner sur le bureau, faire un clic-droit sur la Corbeille et sélectionner Vider la corbeille.

On n'a pas besoin d'être un génie pour comprendre l'avantage de la ligne de commande. Le mode graphique parait plus convivial, mais cela prend bien plus de temps. En ligne de commande Linux, vous pouvez effectuer toutes ces tâches en une seule étape plutôt que de diviser le processus en plusieurs parties.

Cependant, ce n'est pas le seul avantage de la ligne de commande Linux. En fait, le processus deviendrait barbant si on devait le répéter manuellement à chaque fois. Imaginez qu'on doive se rappeler de cette commande complexe trois fois par mois ! Mais la puissance de la ligne de commande de Linux montre tout son potentiel avec les scripts automatisés. Ainsi, si vous configurez cette commande avec l'utilitaire cron, alors le processus se fait automatiquement sans aucune intervention de votre part et ce, dans un délai précisé à l'avance. C'est comme les tâches planifiées sous Windows, mais c'est bien plus sophistiqué. Que vous soyez un utilisateur débutant ou avancé, vous devez connaitre la ligne de commande de Linux.

Utiliser la ligne de commande sous Linux

Quand vous utilisez la ligne de commande de Linux, vous ouvrez ce qu'on peut penser à une fenêtre alternative à celle du mode graphique, mais qui serait bien plus puissante. Le mode console vous donne accès à des fonctionnalités de bas niveau qui sont impossibles dans le mode graphique. En fait, le mode graphique est juste une couche qu'on a superposé sur le mode console pour qu'il soit plus convivial. Tous les menus et les icônes que vous voyez dans Gnome ou KDE ne représentent pas les fonctions, mais des équivalent des vraies fonctions en ligne de commande. Etant donné que tous nos articles se basent sur l'installation et l'administration d'un serveur web Linux, on doit maitriser la ligne de commande pour le maximum d'efficacité.

Astuce : Quand on parle de fonctionnalités de haut et de bas niveau, cela implique une hiérarchie de ces fonctionnalités. Les fonctions de bas niveau communiquent directement avec le kernel et donc, elles sont plus puissantes et plus souples. Comparons la commande rm avec son équivalent dans Nautilus. La commande rm supprime simplement le fichier; c'est rapide et efficace. Nautilus insiste pour que vous déplaciez le fichier dans la Corbeille. La suppression proprement dite ne se produit que lorsque vous videz cette corbeille.

Se connecter en tant que root

Nous avons déjà parlé du fait de se connecter en tant que root dans Linux. Pour le faire à partir du terminal, vous utilisez la commande su :
[kermit@swinetrek ~]$ su
Password:

On vous demandera votre mot de passe root. Et une fois que vous l'avez entré, vous avez un accès complet à votre système. Utilisez-le avec prudence. Bien que certaines tâches nécessitent toujours un accès root, il est important de suivre les bonnes pratiques d'une utilisation de Linux. Et la principale est d'utiliser root tant que c'est nécessaire. Ne soyez pas tenté de vous connecter en permanence avec root, car vous risquerez de détruire des fichiers système et ensuite, on parcourt les forums de Linux comme une âme en peine pour chercher la solution. Pour quitter le compte root, utilisez la commande exit.

Des exemples pratiques de la ligne de commande sous Linux

Regardons quelques exemples concrets de la ligne de commande sous Linux.

S'orienter avec la commande pwd

Dans Nautilus, nous pouvions ouvrir plusieurs dossiers, mais dans la ligne de commande, on ne peut travailler que sur un seul dossier à la fois. Le répertoire actuel est appelé le répertoire de travail. Pour connaitre votre répertoire actuel, tapez simplement la commande pwd (print working directory) :

[kermit@swinetrek ~]$ pwd
/home/kermit

Astuce : Votre répertoire home, /home/votrenom, est souvent référé avec le symbole ~. Avez-vous remarqué ce symbole dans l'invite de commande et cela indique que vous vous trouvez actuellement dans votre répertoire home. Quand nous commencerons à naviguer dans le système, l'invite reflétera le nom du répertoire dans lequel vous travaillez. Ainsi, vous n'aurez pas toujours besoin de la commande pwd pour déterminer où vous êtes.

Lister les fichiers avec la commande ls

La commande ls (list) affiche simplement les fichiers du répertoire de travail.

[kermit@swinetrek ~]$ ls
Desktop  Hello World.txt

Vous pouvez afficher les fichiers d'un autre répertoire en ajoutant le nom de ce répertoire à la ligne de commande Linux. Par exemple, ls / affichera tout dans le répertoire racine.

[kermit@swinetrek ~]$ ls /
bin   dev  home  lost+found misc  net  proc  sbin    srv  tmp  var
boot  etc  lib   media      mnt   opt  root  selinux sys  usr

Utiliser uniquement la commande ls affichera les noms des fichiers, mais avec l'attribut -l, on peut afficher les détails de ces fichiers.

[kermit@swinetrek ~]$ ls -l
total 16
drwxr-xr-x  2 kermit kermit 4096 Sep  5 14:21 Desktop
-rw-rw-r--  1 kermit kermit   13 Sep  8 07:30 Hello World.txt

On peut trouver de nombreuses informations sur le fichier avec cet attribut. La première colonne représente les permissions des fichiers (que nous abordons un peu plus tard). Mais en bref, le premier caractère d indique que c'est un répertoire: les 9 caractères qui suivent montrent les permissions de lecture, d'écriture et d'exécution pour le propriétaire, le groupe et les autres.

  • La colonne suivante est uniquement utile pour les répertoires, elle reflète le nombre de fichiers dans le répertoire. Pour un fichier, le nombre sera 1.
  • Les 2 prochaines colonnes identifient le propriétaire et le groupe assigné au fichier. Dans ce cas, les deux sont à kermit.
  • La taille du fichier est affiché en bits. Le fichier Hello world.txt pèse 13 bits.
  • Ensuite, nous avons la date et l'heure de la dernière modification sur le fichier. Dans notre exemple, il s'agit du 5 septembre à 2:21 pm. Et finalement, nous avons le nom du fichier.

La commande ls -l est tellement pratique que Fedora possède un raccourci intégré avec la commande ll.

Votre répertoire home contiendra un certain nombre de fichiers cachés. Dans Linux, nous pouvons cacher un fichier en ajoutant un point (.) au début du fichier. Si nous renommions Hello world.txt en .Hello world.txt, celui-ci deviendrait un fichier caché. Les fichiers cachés contiennent souvent des informations de configuration pour l'utilisateur et nous pouvons utiliser l'attribut -a pour afficher les fichiers cachés dans Linux. Et si nous voulions les détails des fichiers, nous utiliserions la commande :

[kermit@swinetrek ~]$ ll -a
total 212
drwx------  13 kermit kermit 4096 Sep  8 09:16 .
drwxr-xr-x   5 root   root   4096 Sep  6 13:48 ..
-rw-------   1 kermit kermit    5 Sep  8 06:21 .bash_history
-rw-r--r--   1 kermit kermit   24 May 10 10:15 .bash_logout
-rw-r--r--   1 kermit kermit  191 May 10 10:15 .bash_profile
-rw-r--r--   1 kermit kermit  124 May 10 10:15 .bashrc
drwxr-xr-x   2 kermit kermit 4096 Sep  5 14:21 Desktop
-rw-------   1 kermit kermit   26 Sep  6 14:20 .dmrc
drwxr-x---   2 kermit kermit 4096 Sep  6 14:21 .eggcups
-rw-r--r--   1 kermit kermit  438 May 18 01:23 .emacs
-rw-------   1 kermit kermit   16 Sep  6 14:28 .esd_auth
drwx------   4 kermit kermit 4096 Sep  6 14:31 .gconf
drwx------   2 kermit kermit 4096 Sep  6 14:31 .gconfd
drwxrwxr-x   3 kermit kermit 4096 Sep  6 14:21 .gnome
drwx------   7 kermit kermit 4096 Sep  6 14:31 .gnome2
drwx------   2 kermit kermit 4096 Sep  6 14:20 .gnome2_private
drwxr-xr-x   2 kermit kermit 4096 Sep  6 14:21 .gstreamer-0.8
-rw-r--r--   1 kermit kermit  120 May 22 15:18 .gtkrc
-rw-rw-r--   1 kermit kermit  134 Sep  6 14:20 .gtkrc-1.2-gnome2
-rw-rw-r--   1 kermit kermit   13 Sep  8 07:30 Hello World.txt
-rw-------   1 kermit kermit    0 Sep  6 14:31 .ICEauthority
drwx------   3 kermit kermit 4096 Sep  6 14:21 .metacity
drwx------   2 kermit kermit 4096 Sep  6 14:22 .mozilla
drwxr-xr-x   3 kermit kermit 4096 Sep  6 14:21 .nautilus
-rw-------   1 kermit kermit   50 Sep  6 14:26 .recently-used
-rw-------   1 kermit kermit  497 Sep  6 14:21 .rhn-applet.conf
-rw-------   1 kermit kermit   66 Sep  8 09:16 .xauth3R8EvP
-rw-r--r--   1 kermit kermit  658 Jan 16  2005 .zshrc

Au début du listing, nous voyons deux répertoire nommés . et .. Ce sont des raccourcis pour le répertoire actuel et le répertoire parent.

Se déplacer en ligne de commande avec la commande cd

La commande cd est pour change directory. Il permet de se déplacer dans un répertoire donné.

[kermit@swinetrek ~]$ cd /etc/httpd/
[kermit@swinetrek httpd]$

Utilisé sans aucun répertoire, la commande cd vous ramène à votre répertoire home.

[kermit@swinetrek httpd]$ cd
[kermit@swinetrek ~]$

La commande cd /home/kermit et cd ~ font la même chose. Vous pouvez vous déplacer dans le dossier parent avec la commande cd..

[kermit@swinetrek ~]$ cd ..
[kermit@swinetrek home]$

 

Afficher avec la commande echo et cat

 

La commande echo affiche simplement la sortie vers l'écran.

[kermit@swinetrek ~]$ echo "Hello, World\!"
Hello, World!

Astuce : Certains caractères sont réservés pour une utilisation spéciale dans la ligne de commande Linux tel que le point d'exclamation !. Cependant, vous utiliserez ces caractères dans les options des commandes ou dans les noms de fichiers. Pour utiliser ces caractères, vous pouvez les ignorer en les préfixant avec le caractère \. Si vous utilisez des espaces dans vos noms de fichier, vous avez besoin d'ignorer les espaces dans la ligne de commande. Ainsi, notre fichier Hello world.txt doit être accédé en le transformant en Hello\ World.txt.

La commande cat ouvre un fichier et affiche son contenu sur l'écran.

[kermit@swinetrek ~]$ cat Hello\ World.txt
Hello, World!

 

Copier et déplacer les fichiers avec les commandes cp et mv

 

La commande cp crée une copie du fichier et on peut spécifier le nom du second fichier.

[kermit@swinetrek ~]$ cp Hello\ World.txt Copy.txt
[kermit@swinetrek ~]$ ls
Desktop  Hello World.txt  Copy.txt

Ici, nous avons dupliqué le fichier Hello World.txt, mais en le nommant Copy.txt. Nous pouvons créer une copie du fichier dans un autre répertoire tel que :

[kermit@swinetrek ~]$ cp Hello\ World.txt \
>/var/backup/Hello\ World.txt
[kermit@swinetrek ~]$

Notez que dans cet article, je sépare la commande en plusieurs lignes à cause de la largeur nécessaire. Si vous voulez faire la même chose dans votre ligne de commande Linux, vous avez besoin de terminer chaque ligne avec un espace suivi d'un backslash (\). Quand vous appuyez sur Entrée après cette terminaison, vous obtiendrez le symbole > qui vous invite à entrer le reste de la commande. Mais en général, vous pouvez entrer les commandes Linux en une seule ligne et le terminal retournera automatiquement à la ligne si c'est nécessaire.

Vous pouvez utiliser cp pour copier toute la hiérarchie d'un répertoire. La commande suivante crée un répertoire /var/backup/kermit qui contiendra une copie de tous les fichiers de kermit.

[kermit@swinetrek ~]$ cp -r /home/kermit/ /var/backup/
[kermit@swinetrek ~]$

La commande mv permet de déplacer un fichier d'un répertoire à l'autre.

[kermit@swinetrek ~]$ mv Hello\ World.txt Moved.txt
[kermit@swinetrek ~]$

Dans l'exemple ci-dessous, le fichier Hello World.txt a été déplacé vers un nouveau fichier Moved.txt dans le répertoire;en fait, nous avons juste renommé le fichier. Contrairement à la commande cp, la commande mv ne garde pas le fichier dans son emplacement d'origine. Pour déplacer le fichier dans un répertoire, on peut utiliser la commande :

[kermit@swinetrek ~]$ mv Hello\ World.txt /var/backup/
[kermit@swinetrek ~]$

 

Changer d'utilisateur avec les commandes su et exit

 

Nous avons déjà vu que la commande su permet de se connecter en root et vous demande le mot de passe.

[kermit@swinetrek ~]$ su
Password:
[root@swinetrek kermit]#

Note : Remarquez le changement de l'invite quand vous basculez en root: le caractère à la fin de l'invite change du symbole $ vers le dièse # indiquant que vous êtes connectés comme root. Si vous étiez dans votre répertoire home, le répertoire actuel changera de ~ vers votre ancien nom d'utilisateur. Cela indique que vous n'utilisez pas votre propre compte pour accéder à votre répertoire home, mais plutôt le compte root dans le répertoire home d'un autre utilisateur. Le répertoire home de root est dans /root.

Pour quitter le compte root et revenir à votre ancien compte, utilisez la commande exit :

[root@swinetrek kermit]# exit
exit
[kermit@swinetrek ~]$

Vous pouvez utiliser la commande su pour vous connecter avec un autre nom d'utilisateur du moment que vous connaissez son mot de passe.

[kermit@swinetrek ~]$ su gonzo
Password:
[gonzo@swinetrek kermit]$

 

Changer les permissions des fichiers avec la commande chmod

 

Nous avons déjà vu les permissions et comment les changer en mode graphique. Vous pouvez faire la même chose dans la ligne de commande Linux avec la commande chmod.

[kermit@swinetrek ~]$ chmod o+w Hello\ World.txt
[kermit@swinetrek ~]$ ll
total 16
drwxr-xr-x  2 kermit kermit 4096 Sep  5 14:21 Desktop
-rw-rw-rw-  1 kermit kermit   13 Sep  8 07:30 Hello World.txt

Ici, nous avons donné la permission d'écriture à tous les autres utilisateurs sur le fichier Hello World.txt. Nous disons à chmod de le faire avec les attributs o+w.

  • Le caractère o dit à chmod de gérer les permissions des autres utilisateurs. Cela peut être remplacé par le caractère u pour l'utilisateur, le caractère g pour le groupe ou le caractère a pour les trois types d'utilisateurs.
  • Le caractère + dit à chmod de donner la permission. Il peut être changé en - qui dit à chmod de révoquer la permission.
  • Le caractère w dit à chmod de gérer les permissions d'écriture. Cela peut être changé en r pour la permission de lecture ou en x pour la permission d'exécution.

Vous pouvez aussi combiner ces trois lettres. Par exemple, vous pouvez utiliser ug-w pour révoquer les permissions d'écriture pour l'utilisateur et le groupe.

[kermit@swinetrek ~]$ chmod ug-w Hello\ World.txt
[kermit@swinetrek ~]$

 

Supprimer des fichiers avec la commande rm

 

Comme mentionné précédemment, la commande rm supprime fichier. La commande suivante supprimera le fichier MyCopy.txt

[kermit@swinetrek ~]$ rm MyCopy.txt
[kermit@swinetrek ~]$

Pour supprimer un répertoire et tout ce qu'il contient, nous devons ajouter l'option -r (pour récursive) à la commande tel que :

[kermit@swinetrek ~]$ rm -r untitled\ folder
[kermit@swinetrek ~]$

En général, vous avez besoin de la permission d'écriture sur un fichier pour pouvoir le supprimer;cependant, si vous avez la permission d'écriture sur le dossier, vous pouvez supprimer les fichiers si vous confirmez l'action. Si vous supprimez des fichiers pour lesquels, vous avez seulement la permission d'écriture, on vous demandera si vous voulez supprimer le fichier.

[kermit@swinetrek ~]$ rm Read\ Only.txt
rm: Remove write-protected regular file 'Read Only.txt'? y
[kermit@swinetrek ~]$

Pour forcer la suppression sans la confirmation, ajoutez l'option -f à la commande. Cela peut être combiné avec l'option -r pour supprimer directement un répertoire protégé contre l'écriture.

[kermit@swinetrek ~]$ rm -rf Read\ Only\ Folder
[kermit@swinetrek ~]$

Avertissement : L'utilisation de l'option -f avec la commande rm peut être dangereux. Quand vous êtes connecté comme root, supprimer des répertoires et des fichiers sans confirmation peut provoquer de sérieux dégâts à votre système. La confirmation offre une bonne protection contre les mauvaises manipulations.

Astuce : Nous n'avons vu que quelques commandes de Linux, mais la plus utile est sans doute la commande man. Cette dernière affiche la page d'aide de la commande en question. Pour en connaitre plus sur une commande, précédez simplement man de la commande tel que man ls, man cat, etc. Quand l'aide s'affiche, utilisez les touches de direction haut et bas pour défiler le texte. La barre d'espace défile une page à la fois et la touche Q quitte l'aide et retourne à l'invite de commande.

 

Introduction au Shell de Linux

 

De la même manière que nous utilisons Gnome ou KDE pour interagir avec l'environnement graphique de Linux, nous faisons la même chose avec la ligne de commande Linux par l'intermédiaire du Shell. Nous utilisons le Shell pour toutes nos commandes, donc regardons un peu les options avancées du Shell.

Le Shell par défaut de Fedora (comme pour la plupart des distribution) est bash ou le Bourne Again Shell. bash est une version moderne du Bourne Shell d'origine appelé sh qui a été écrit en 1977. Même si d'autres environnements Shell sont disponibles tel que tcsh, ksh et csh, bash est devenu plus populaire grâce à ses options pratiques. Nous abordons quelques une de ces options ici.

L'auto-suggestion par la touche Tabulation

L'une des options les plus pratiques des Shell moderne est l'auto-suggestion avec la touche de tabulation. Quand vous entrez partiellement une commande ou un nom de fichier dans la ligne de commande Linux et que vous appuyez sur la touche de tabulation, la commande ou le nom de fichier sera complété pour vous. Par exemple, tapez Hello suivi de la touche tabulation affichera cat Hello\ World.txt.

Cependant, tapez cd /etc/ht suivi de la touche tabulation ne retournera rien. C'est parce que deux répertoires commencent avec /etc/ht, à savoir, /etc/httpd et /etc/htdig. Appuyez une seconde fois sur la touche Tabulation affichera les options possibles.

[kermit@swinetrek ~]$ cd /etc/ht
httpd/  htdig/
[kermit@swinetrek ~]$ cd /etc/ht

Nous pouvons utiliser cette ligne pour continuer à taper des caractères supplémentaires jusqu'à ce qu'on identifie le répertoire qu'on recherche;et nous pouvons utiliser la touche tabulation pour l'auto-suggestion pendant le processus.

L'historique des commandes sous Linux

Le Shell bash enregistre un historique limité des commandes précédentes et le défaut est 1000. Vous pouvez utiliser la touche direction Haut pour défiler l'historique de commande et la touche Bas pour l'inverse. Quand vous trouvez la commande recherchée, vous utilisez la touche Entrée pour l'exécuter.

Pour afficher l'historique des commandes Linux, tapez simplement la commande history. Et toutes vos commandes précédents seront affichées dans un ordre chronologique avec la plus ancienne en première position.

[kermit@swinetrek ~]$ history
    1  pwd
    2  ls
    3  ls /
    4  ls -l
    5  ll -a
    6  cd /etc/httpd/
    7  cd
    8  cd ..
    9  echo "Hello, World\!"
   10  cat Hello\ World.txt
   11  cp Hello\ World.txt Copy.txt
   12  cp Hello\ World.txt /var/backup/Hello\ World.txt
   13  cp -r /home/kermit/ /var/backup/
   14  mv Hello\ World.txt Moved.txt
   15  mv Moved.txt /var/backup/
   16  su
   17  su gonzo
   18  chmod o+w Hello\ World.txt
   19  ll
   20  chmod ug-w Hello\ World.txt
   21  rm Copy.txt
   22  rm -r untitled\ folder
   23  rm Read\ Only.txt
   24  rm -rf Read\ Only\ Folder

On peut aussi rechercher dans cet historique de commande. Appuyez sur Ctrl+R changera l'invite en (reverse-i-search`':). Maintenant, tapez l'une des commandes dans votre historique. Le Shell trouvera dans l'historique votre chaine de caractère et l'affichera et utilisez la touche Entrée pour l'exécuter. La touche Echap permet de retourner à l'invite normale. Dans l'exemple ci-dessous, j'ai tapé Hello et trouvé la dernière commande qui implique le fichier Hello World.txt.

(reverse-i-search)`Hello': chmod ug-w Hello\ World.txt

Certains raccourcis intégrés permettent d'être plus efficaces avec l'historique des commandes Linux. Ainsi, la commande !! exécutera la dernière commande dans l'historique. Par exemple, si la dernière commande utilisé était ll, aussi !! relancera cette commande.

[kermit@swinetrek ~]$ !!
ll
total 16
drwxr-xr-x  2 kermit kermit 4096 Sep  5 14:21 Desktop
-rw-rw-r--  1 kermit kermit   13 Sep  8 07:30 Hello World.txt

Une commande partiellement tapée précédée d'un point d'exclamation (!) relancera la dernière commande incluant la chaine de caractère spécifiée. Par exemple, !ech relancera la commande echo.

[kermit@swinetrek ~]$ !ech
echo "Hello, World\!"
Hello, World!

 

Programmer le Shell Linux

 

Le Shell peut être utilisé comme un véritable langage de programmation. Il inclut la boucle, la condition, la variable et tout ce qui fait un environnement de programmation à part entière. Ces programmes Shell appelés des scripts Shell sont juste des fichiers textes avec la permission d'exécution. Les fichiers textes contiennent des commandes comme celles que vous entrez dans la ligne de commande Linux.

hello_world.sh
#!/bin/sh
echo "Hello, World!"

La sortie de ce script est exactement ce que nous espérions :

Hello, World!

Regardons quelques caractéristiques de la programmation Shell sous Linux. Premièrement, nous créons une variable dans le Shell et affichons sa valeur.

[kermit@swinetrek ~]$ COUNTER=0
[kermit@swinetrek ~]$ echo $COUNTER
0

Une fois que la variable COUNTER est crée, elle reste active jusqu'à la fermeture du terminal. La valeur de la variable peut changer, comme vous pouvez le voir, mais la variable elle-même reste inchangée jusqu'à la fermeture du terminal. C'est valable pour n'importe quelle variable Shell.

Si nous utilisons l'opérateur d'incrémentation (++) pour incrémenter la valeur de COUNTER et l'affichons une nouvelle fois, vous verrez que le Shell trace en réalité la valeur de ces variables.

[kermit@swinetrek ~]$ let COUNTER++
[kermit@swinetrek ~]$ echo $COUNTER
1

Construisons un simple script Shell appelé counter_test.sh qui va continuer à compter jusqu'à ce que nous lui demandons d'arrêter avec la combinaison de touches Ctrl+C.

Astuce : Vous pouvez annuler n'importe quel processus de la ligne de commande avec Ctrl+C. Cela revient à envoyer un signal d'interruption au programme. Ce même raccourci va annuler la commande et afficher une nouvelle invite.

La première ligne de n'importe quel script Shell est appelé le shebang qui est un signe dièse (#), suivi d'un point d'exclamation (!), suivi du chemin d'accès au Shell.

/bin/sh est un raccourci standard vers le programme shell dans les systèmes Linux. Généralement, ce fichier est juste un lien vers le vrai programme Shell situé, par exemple, dans /bin/bash. Mais il faut toujours utiliser /bin/sh pour s'assurer que le script fonctionnera sous un autre Shell.

#!/bin/sh

Chaque script commence avec la ligne ci-dessus. La prochaine ligne contiendra la valeur de la variable COUNTER.

COUNTER=0

En d'autres termes, nous commençons le compteur à zéro. Ensuite, nous ajoutons une boucle au programme. Nous le transformons en une boucle infinie pour inciter l'utilisateur à lancer le signal d'interruption pour quitter le programme.

while true;
do
  # contenu de la boucle
done

Maintenant, tout ce dont nous avons besoin de faire est d'indiquer au Shell ce qu'il doit faire tant que la condition de la boucle est vraie, à savoir, afficher la valeur de COUNTER et attendre une seconde.

while true;
do
  echo $COUNTER
  let COUNTER++
  sleep 1;
done

Voici le script en en entier et nous savons déjà son résultat sur l'écran.

counter_test.sh
#!/bin/sh

COUNTER=0
while true;
do
    echo $COUNTER
    let COUNTER++
  sleep 1;
done

Nous avons crée un bon script Shell, mais nous devons spécifier la permission d'exécution à ce script pour qu'on puisse le lancer.

[kermit@swinetrek ~]$ chmod u+x counter_test.sh
[kermit@swinetrek ~]$

Maintenant, on peut lancer le script.

[kermit@swinetrek ~]$ ./counter_test.sh
0
1
2
3
4

Cela dit au Shell d'exécuter un fichier nommé counter_test.sh dans le répertoire actuel. Vous devriez voir l'écran qui commence à compter à partir de zéro, ensuite il attend une seconde et continue l'incrémentation. La combinaison de touche Ctrl+C arrêtera le compteur.

C'est juste un petit aperçu de la puissance des scripts Shell. Gardez à l'esprit que les scripts Shell ne sont que la combinaison des commandes Linux que vous utilisez tous les jours et donc, créer des scripts Shell vous facilitera la vie parce que vous pouvez lancer des dizaines de tâches en lançant un seul fichier exécutable.

Si vous avez de l'expérience en programmation, vous trouverez peut-être que le shell est un peu trop léger pour la programmation pure. Le fait est que le Shell n'est pas un environnement puissant de programmation. Et s'il ne vous convient pas, vous pouvez utiliser d'autres langages de scripts tels que Perl. Cependant, les scripts Shell ont l'avantage d'offrir de bons outils de Hacking (au sens bidouillage du terme). Ils peuvent automatiser la plupart des tâches de l'administration système et on peut les tester dans le Shell au préalable avant de les transformer en vrais scripts.

 

La variable d'environnement PATH dans Linux

 

Maintenant, gardez à l’esprit que toutes les commandes de la ligne de commande Linux sont des fichiers binaires situés quelque part dans le système. Par exemple, la commande ls se trouve dans le répertoire /bin, mais comment le Shell trouve le répertoire /bin/ls quand vous tapez la commande ls ?

Le Shell regarde dans tous les répertoires listés dans sa variable intégrée PATH en cherchant un fichier qui a le même nom que votre commande. La variable d'environnement PATH pour une installation par défaut de Fedora ressemblera à quelque chose du genre :

[kermit@swinetrek ~]$ echo $PATH
/usr/kerberos/bin:/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/X11R6/bin

Ainsi, quand vous tapez la commande ls, le Shell regardera d'abord pour le fichier exécutable /usr/kerberos/bin/ls et il ne trouvera rien. Est-ce qu'il y a un fichier /usr/local/bin/ls, non plus. Et est-ce qu'on trouve le fichier dans /usr/bin/ls ? Circulez, il n'y a rien à voir ! Et pour /bin/ls ? Oui ? super !

Vous vous souvenez que lorsque nous avons crée notre script Shell counter_test.sh, nous avions besoin de préfixer le nom du fichier avec un ./ pour dire au Shell que le fichier exécutable se trouvait dans le répertoire actuel. Si nous ajoutions ce répertoire à la variable d'environnement PATH, nous pourrions simplement taper counter_test.sh dans n'importe quel répertoire pour que le script fonctionne.

Les variables intégrées telles que PATH sont connues comme des variables d'environnements. Ce sont ces variables qui décrivent l'environnement dans lequel un processus est lancé. D'autres exemples de variables d'environnement sont HOME qui contient le chemin vers le répertoire home de l'utilisateur et MAIL qui est le nom du fichier qui stocke le mail de l'utilisateur. Les variables d'environnement fonctionnent comme les variables Shell, excepté qu'elles peuvent être accédées par des programmes qui sont aussi lancés du Shell.

Pour créer ou modifier une variable d'environnement, vous devez utiliser la commande export.

[kermit@swinetrek ~]$ export PATH=$PATH:/home/kermit
[kermit@swinetrek ~]$ echo $PATH
/usr/kerberos/bin:/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/X11R6/bin
:/home/kermit/bin:/home/kermit

Notez que nous avons utilisé la variable d'environnement existante PATH pour spécifier sa nouvelle valeur. Cette technique nous permet d'ajouter un répertoire supplémentaire au PATH existant. Vous pouvez voir que le répertoire /home/kermit a été ajouté à la variable PATH. Vous devez maintenant être capable de lancer counter_test.sh aussi facilement que vous lanceriez la commande ls.

[kermit@swinetrek ~]$ counter_test.sh
0
1
2
3
4

Configurer l'environnement de variable PATH de cette manière vous permettra de lancer un script de n'importe quel répertoire. Mais c'est valable uniquement pour la durée de votre session avec le terminal. Car le PATH modifié perdra ses changements dès qu'on quitte le terminal. Dans notre prochain article sur l'administration système de Linux, nous verrons comment modifier la variable PATH de manière permanente.

C'est tout pour le moment sur cette initiation à la ligne de commande sous Linux et je vous recommande d'acheter le livre Entrainez-vous sur les commandes de base de Linux écrit par Nicolas Pons qui est intéressant sur le sujet. Et il couvre les variations mineurs selon les distributions telles que Fedora, Debian, Suse, etc. Notez que ce n'est pas un livre d'apprentissage, mais de travaux pratiques pour aller à l'essentiel. Il peut servir aux étudiants comme aux programmeurs ainsi qu'à ceux qui veulent maitriser la ligne de commande Linux.

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